Un conseil municipal très chaud de Bordeaux pour Juppé

Publié à 10h34, le 01 mai 2012 , Modifié à 10h34, le 01 mai 2012

Un conseil municipal très chaud de Bordeaux pour Juppé
Alain Juppé en conseil municipal à Bordeaux en novembre 2010 (Maxppp).

Le dernier conseil municipal de Bordeaux a connu des échanges houleux. Lundi, plusieurs dossiers chauds étaient sur la table. Et Alain Juppé a été très critiqué par l'opposition.
Les élus socialistes n'ont pas digéré de se faire traîter de "crétins" par le ministre des Affaires étrangères et le sujet des disparus de la Garonne a provoqué de vifs échanges.

  1. "Ici j'ai 4 ou 5 crétins …"

    Sur sudouest.fr

    Le conseil municipal de Bordeaux n'est pas de tout repos pour Alain Juppé. Le ministre des Affaires étrangères a du faire face lundi à une opposition particulièrement virulente. 

    Le maire de la ville s'est vu reprocher des propos tenus dans L'Express à paraître le 2 mai. Dans l'hebdomadaire, Alain Juppé déclare : 

    J’ai quatre ou cinq crétins ici… J’ai la tête près du bonnet et, parfois, je me laisse perdre à leur tactique.

    J’ai un problème avec deux ou trois socialistes. 

    Matthieu Rouveyre, PS, a demandé des excuses au ministre pour ces propos qu'il juge "violents, agressifs et procéduriers". Après des micros coupés et des hurlements, le maire est tout de même revenu sur ces propos : 

    J’ai bien noté les propos de l’Express. Ils étaient généraux, pas nominatifs, répond-t-il à ses opposants. Je suis désolé que certains se soient sentis visés. 

    Autre dossier chaud : les disparus de la Garonne. Au cours des dix derniers mois, cinq personnes ont a été retrouvé après une soirée arrosée à Bordeaux au fond de la Garonne. Le dernier en date samedi dernieri.

    Sur ce sujet, les altercations ont également été très vives. Volontiers provocateur, Matthieu Rouveyre met en avant le "record de disparition des étudiants à Bordeaux". Le maire lui coupe le micro, raconte Sud Ouest et des hurlements animent la salle

    Le maire de la ville tranche sèchement :

    Vous mentez ! ça suffit maintenant !

    Avant de laisser la parole à son adjointe qui a loué les initiatives de la ville pour lutter contre ce phénomène. 

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