Une session extraordinaire jugée "inutile", "légère" et "nocive" à droite

Publié à 20h34, le 01 août 2012 , Modifié à 20h37, le 01 août 2012

Une session extraordinaire jugée "inutile", "légère" et "nocive" à droite
(Reuters)

Mardi 31 juillet, fin de la session extraordinaire. Le premier volet parlementaire du quinquennat de François Hollande s'achève. Une session qui a permis de faire adopter le budget rectificatif mais qui est critiquée à droite. Pour l'opposition, c'était une session extraordinaire "inutile", "légère" et "nocive".
>> Ce que les députés ont fait et défait
L'Express fait le bilan de cette session extraordinaire. Deux textes ont été votés :

> La loi de finance rectificative pour le budget 2012.

> La loi sur le harcèlement sexuel
Parmi les mesures phares, la loi de finance rectificative revient sur les mesures fiscales mises en place par Nicolas Sarkozy. C'est la fin de quelques mesures phares du quinquennat précédent : fin de la défiscalisation des heures supplémentaires, suppression de la hausse de la TVA prévue pour la fin d'année et la TVA sur les livres et spectacles est rétablie à 5,5%.

>> Alain Vidalies, une session "tout à fait utile"
Le ministre chargé des Relations avec le Parlement, Alain Vidalies, a qualifié de "tout à fait utile" la session extraordinaire du Parlement. Une session qui "est absolument comparable aux autres, si on veut bien regarder ce qui s'est passé dans des situations politiques identiques", a estimé Alain Vidalies, en réponse aux critiques de la droite.

"Si on avait fait cinq projets de loi différents par exemple un pour supprimer la TVA, un pour relancer une nouvelle politique pour l'éducation nationale, un pour rétablir l'impôt sur la fortune, un pour remettre la réforme des retraites sur les rails, alors, on nous aurait dit 'c'est extrêmement dense'. On a tout mis dans la loi des finances", a justifié le ministre.
>> Jean-François Copé, "peu de choses dans cette session extraordinaire"
En revanche, Jean-François Copé est plus critique sur l'utilité de la session extraordinaire. Pour le secrétaire général de l'UMP, il y a eu "peu de chose dans cette session extraordinaire".
"Voir que finalement le seul bilan de l’action du gouvernement de François Hollande c’est d’avoir acté qu’on ne pourra plus travailler plus sans gagner plus, de la même manière qu'on va augmenter les charges patronales au moment où il faudrait baisser le coût du travail. Tout ça est désolant", a expliqué Jean-François Copé sur Europe 1. 

>> Bernard Accoyer, une session parlementaire "dangereuse et nocive"
Les mots de Bernard Accoyer, ancien président de l'Assemblée nationale sont également durs. Il a jugé que la session extraordinaire "n'était pas indispensable", et qu'elle était "dangereuse" et "nocive" pour l'économie française."

>> Henri Guaino, "on n'a pas fait grand chose"
Nouveau témoin du travail parlementaire, Henri Guaino estime n'avoir pas fait grand chose, si ce n'est voir la gauche "détricoter" les réfomes de Nicolas Sarkozy : "je dirai qu'on n'a pas fait grand chose mais qu'on a beaucoup défait: la politique du gouvernement c'est défaire tout ce qu'a fait Nicolas Sarkozy, c'est devenu une fin en soi"

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