L'intervention au Mali expliquée aux parlementaires le 16 janvier

Publié à 07h33, le 15 janvier 2013 , Modifié à 09h32, le 15 janvier 2013

L'intervention au Mali expliquée aux parlementaires le 16 janvier
Réunion sur la situation au Mali le 14 janvier à l'Elysée (Reuters)

Un débat sur l'intervention militaire française au Mali aura lieu mercredi 16 janvier au Parlement.

Jean-Marc Ayrault l'a annoncé le 14 janvier dans la nuit, après avoir rencontré les présidents des deux assemblées (Claude Bartolone et Jean-Pierre Bel), les présidents des groupes politiques et ceux des commissions des Affaires étrangères et et de la Défense. Le tout en présence de Manuel Valls et de Jean-Yves Le Drian.

C'est précisément un débat sans vote qui se tiendra mercredi dès 15h, simultanément à l'Assemblée nationale et au Sénat. Jean-Marc Ayrault l'orchestrera dans la première chambre et Laurent Fabius dans la seconde.

Il s'agit en fait là d'expliquer aux parlementaires les ressorts de l'opération militaire française. Le débat sans vote est prévu dans ce cas par la Constitution, au titre de l'article 35, pour informer le Parlement des opérations en cours.

Une sorte de session d'information donc, d'autant plus que les différents présidents de groupe ont apporté leur soutien à Jean-Marc Ayrault en parlant d'"unité nationale" sur l'intervention au Mali.

(images LCI)

Ce 15 janvier sur LCI, Alain Vidalies a d'ailleurs "salué" cette "union nationale". Le ministre chargé des Relations avec le Parlement a également expliqué pourquoi le débat ne serait pas suivi d'un vote :

Il s'agit de la Constitution : elle prévoit l’information du Parlement - c’était la première étape hier soir - et puis un débat sans vote.

Ensuite, si l’intervention dure plus de quatre mois, il y a l’obligation d’avoir un vote. Il est vraisemblable que, si cela durait plus de deux mois, on reviendrait devant le Parlement

#Point politique franco-française :

A noter : lors de la rencontre de lundi soir, le R-UMP - groupe dissident de François Fillon - n'était pas encore dissous puisque Pierre Lellouche en a assuré la représentation, à la place de François Fillon. Christian Jacob était lui aussi présent en tant que président du groupe UMP.

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