Valérie Trierweiler a demandé au Monde de ne pas utiliser les "sans-dents" dans le titre de leur article du 3 septembre

Publié à 17h34, le 11 septembre 2014 , Modifié à 19h21, le 17 octobre 2014

Valérie Trierweiler a demandé au Monde de ne pas utiliser les "sans-dents" dans le titre de leur article du 3 septembre
Valérie Trierweiler © REUTERS/Lionel Bonaventure/Pool

RIPOSTE GRADUÉE - Valérie Trierweiler se doutait bien que le passage sur François Hollande et les "sans-dents", qu'elle décrit dans son livre Merci pour ce moment, allait déchaîner un ouragan médiatique. Aussi a-t-elle demandé au Monde, qui publiait en exclusivité cet extrait mercredi 3 septembre, que leur article révélant les "bonnes feuilles" de son livre ne soit pas titré sur cette anecdote. À la place, le quotidien a donc choisi un titre beaucoup plus neutre : "Trierweiler publie un livre où se mêlent l'intime et la politique".

L'Express révèle cette requête de l'ex-première dame, jeudi 11 septembre :

Prudents, l'ex-première dame et son éditeur des Arènes, Laurent Beccaria, avaient d'ailleurs expressément demandé au Monde, qui, parallèlement à Paris Match, a publié dans son édition du 4 septembre les "bonnes feuilles" de l'ouvrage, de ne pas utiliser cette expression en titre. Elle n'apparaîtra en effet que dans un intertitre à l'intérieur de l'article. 

Bien consciente de la puissance de la bombe qu'elle lâchait sans sommation, Valérie Trierweiler ne souhaitait pas que celle-ci explose trop fort ni trop vite. Pas à la une du Monde, en tous cas. Tout en sachant pertinemment que tous les médias de France relayeraient avec fracas cette anecdote assassine. Une phrase que François Hollande n'a pas formellement nié avoir prononcé, tout en affirmant avec force "l'engagement de toute [sa] vie" auprès des plus pauvres.

À en croire L'Express, cette absence de démenti officiel s'expliquerait très simplement : Valérie Trierweiler affirme détenir "la preuve" que François Hollande a bel et bien prononcé cette phrase "à de nombreuses reprises". Elle serait même prête à la dégainer en cas de procès. L'hebdomadaire explique que "le contenu du manuscrit a été très légèrement adouci à la relecture, la toute première version étant encore plus dure pour François Hollande et Ségolène Royal" :

Le passage sur les "sans-dents", notamment, a été revu de très près. C'est à ce moment-là que Valérie Trierweiler a assuré que François Hollande avait employé cette expression à de nombreuses reprises et qu'elle détenait la "preuve" de ce qu'elle avançait. La journaliste se dit même prête à la dégainer en cas de procès. 

Signe, cette fois, qu'elle est déterminée à s'assurer que son missile touche sa cible. C'est ce qui s'appelle une force de dissuasion.

Le jour-même de la parution des "bonnes feuilles" de son livre, Valérie Trierweiler a regretté auprès de RTL que les médias et le grand public ne retiennent que ce passage très polémique. "D'autres passages décrivent aussi toute l'admiration que j'ai pour lui", aurait-elle déploré.

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