Venu soutenir Benoît Hamon en Saône-et-Loire, Arnaud Montebourg trouve le moyen de glisser qu’il avait un "meilleur" programme

Publié à 10h05, le 08 avril 2017 , Modifié à 10h05, le 08 avril 2017

Venu soutenir Benoît Hamon en Saône-et-Loire, Arnaud Montebourg trouve le moyen de glisser qu’il avait un "meilleur" programme
"Vous avez choisi un loser. Tant pis pour vous !" © THOMAS SAMSON / AFP

Benoît Hamon se serait certainement passé de ce genre de journée. En déplacement dans le Creusot vendredi 7 avril, dans une petite entreprise, le candidat socialiste à l’élection présidentielle était accompagné d’Arnaud Montebourg, troisième à la primaire de la Belle Alliance Populaire. En retrait depuis sa défaite, l’ancien ministre du Redressement productif a assuré le service minimum. Pire, il s’est autorisé quelques vacheries à l’endroit de son ancien collègue de gouvernement.  

Aucune déclaration devant la presse, Arnaud Montebourg reste à l'écart. "Il faut demander au candidat", répond-il sèchement à un journaliste qui tente une approche. "Je ne suis pas chargé de porter une parole, donc démerdez-vous avec lui". Comme soutien, on a connu plus prolixe et affable. Au fil de la visite de la petite usine BSE Electronic du Creusot, Arnaud Montebourg se permet même de glisser quelques piques à son ancien adversaire. Il assure que son programme était "meilleur", comme le rapporte Libération  ce samedi 8 avril. A un reporter de L’Express , il explique comment il aurait été mieux armé pour affronter Emmanuel Macron.

 

Toujours en petit comité, Arnaud Montebourg ne se montre pas vraiment optimiste pour le premier tour de la présidentielle. Dans des propos rapportés Paris Match , Monsieur "Made in France" ne croit plus du tout à une qualification de Benoît Hamon :

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Il va s'écrouler alors que Melenchon peut doubler Fillon et rapprocher de Macron.

"

Après ces amabilités et ces encouragements, Arnaud Montebourg ne s’éternise pas. L’ex-ministre de l’Economie file, seul, dans sa voiture. L’entourage du candidat met en avant "des raisons personnelles qui ne sont pas liées à la campagne". "Il déprime", assure même un proche de Montebourg au Paris Match

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