Victoire du non lors du référendum en Grèce : les réactions politiques

Publié à 20h39, le 05 juillet 2015 , Modifié à 10h16, le 06 juillet 2015

Victoire du non lors du référendum en Grèce : les réactions politiques
© ARIS MESSINIS / AFP

όχι - Le référendum grec s'est déroulé le 5 juillet. Et selon les premier résultats, le "non" sortirait en tête des urnes. Des résultats qui ont entraîné une vague de réactions politiques, même si les scores ne sont pas encore définitifs. 

Les membres du Front national ont été les premiers à se féliciter du résultats, conformément à leur réaction en janvier dernier suite à la victoire de Syriza.

Sur Twitter, Marine Le Pen évoque "une belle et grande leçon" de démocratie.

Florian Philippot parle d'une victoire "contre l'eurodictature".

A gauche, l'ancien Premier ministre Jean-Marc Ayrault estime que les "Européens doivent se retrouver au plus vite".

Le Premier secrétaire du Parti socialiste, Jean-Christophe Cambadélis, adapte une chanson bien connue en remplaçant le terme "manifestation" par "négociation".

Sur son blog, Claude Bartolone, président de l'Assemblée nationale, demande également le retour des négociations entre les pays européens, au plus vite. Il écrit :

"

Pour tous les amoureux de l’Europe, la sortie de la Grèce de la zone euro ne peut être considérée comme une option. Dès demain, les négociations doivent impérativement reprendre entre le gouvernement d’Athènes et les institutions créancières. 

"

Arnaud Montebourg, ancien ministre de l'Économie, a rendu "hommage au peuple grec".

Cécile Duflot, députée EELV de Paris, parle d'une "soirée électorale européenne" et souhaite un "sursaut possible".

Jean-Luc Mélenchon, après avoir longuement évoqué le cas Tspiras pendant son interview dominicale sur RTL, estime qu'une "nouvelle page commence".

A droite, Nathalie Kosciusko-Morizet avance que cette victoire du "non" engage davantage la Grèce que les Européens.

Pour Christian Estrosi, ce résultat oblige le pays à sortir de l'Euro.

Pour Laurent Wauquiez, député LR, c'est simple : il "faut tout changer" en Europe.

Nicolas Dupont-Aignan, président de Debout la France, estime que cette victoire est une "gifle pour les collabos".

Nadine Morano pense qu'il faudrait un référendum en France pour "savoir si les Français vont continuer à payer pour les Grecs".

Jean-Christophe Lagarde, président de l'UDI, demande le vote d'un nouveau plan d'aide à la Grèce au Parlement.





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Article édité en fonction des réactions politiques

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