VIDÉO - Où l'on constate que Philae a encore du boulot pour devenir une parfaite "chienne officielle"

Publié à 08h57, le 04 mars 2015 , Modifié à 09h45, le 04 mars 2015

VIDÉO - Où l'on constate que Philae a encore du boulot pour devenir une parfaite "chienne officielle"
Philae tentant intelligemment d'attendrir son dresseur après son forfait © Montage Le Lab via AFP et Le Parisien

GRAND FAUVE - Il y a encore quelques semaines, Philae avait interdiction de mettre les pattes dans le bureau présidentiel. C'est que le dressage du labrador de François Hollande n'était pas encore au point. À une jeune lectrice du journal L'Actu qui s'interrogeait sur le train de vie du canidé, le chef de l'État expliquait :

Elle n'est pas dans mon bureau, ce n'est pas sa place. Et comme elle n'est pas encore propre, je voudrais éviter tout malentendu (rires). Elle vit au rez-de-chaussée, on lui apprend à être une chienne officielle !

 

C'était il y a un peu plus d'un mois. Soit, est-on en droit de penser, un laps de temps raisonnable pour apprendre la bienséance canine sous les ors de la République. C'est ce que François Hollande a dû penser, lundi 2 mars, quand une jeune (mais un tout petit peu moins jeune) lectrice du Parisien, reçue à l'Élysée pour interroger le chef de l'État, a formulé cette requête : "Peut-on voir Philae ?"

Le Président ne peut résister et lui accorde cette faveur, comme le raconte Le Parisien. Exceptionnellement, le chien présidentiel "déboule" alors dans le bureau de François Hollande, un peu fou-fou. Mélanie, l'étudiante qui tenait à faire sa rencontre, n'est pas déçue : Philae la gratifie d'un gros câlin un peu trop affectueux et propulse la jeune femme au sol.



Beau prince, François Hollande, hilare, la relève prestement, non sans s'être exclamé :

Un drame s'est produit !

Pendant ce temps-là, la coupable s'est intelligemment et discrètement réfugiée sous le bureau présidentiel. Bref, Philae a encore du boulot. On ne peut toutefois réprimer un frisson d'épouvante à l'idée qu'un incident diplomatique aurait pu se produire lors d'une visite officielle de Barack Obama, Angela Merkel ou Vladimir Poutine. 

[Bonus Track]

Interrogé sur cet article du Parisien dans lequel François Hollande répond à des lecteurs du quotidien, Stéphane Le Foll a défendu, sur France Info mercredi 4 mars, une rencontre de "proximité" entre le Président et des Français. "Le chien ?", le relance alors le journaliste. 

Et on aime beaucoup la réponse du porte-parole du gouvernement :

Et puis Philae qui est passée, il paraît oui, mais qui a pas posé de questions.

Du rab sur le Lab

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