Virginie Duby-Muller (UMP) : "Je dois faire mes preuves"

Publié à 15h08, le 31 juillet 2012 , Modifié à 15h46, le 01 août 2012

Virginie Duby-Muller (UMP) : "Je dois faire mes preuves"
Virginie Duby-Muller, en juin 2012. (Maxppp)

Le Lab continue sa série d'été consacrée aux jeunes personnalités politiques à suivre dans les prochaines années, à l'UMP et au PS.

Deuxième volet, côté UMP avec Virginie Duby-Muller. Députée de la 4e circonscription de Haute-Savoie, elle est une des 27 femmes que compte le groupe UMP à l'Assemblée, et dans le peloton de tête des plus jeunes. 

Geek revendiquée, elle a été marquée par la dissolution de l'Assemblée nationale et le retour au pouvoir des socialistes en 1997, qui a forgé son engagement en politique. 

A lire aussi, le précédent volet de la série : 

> Christophe Béchu (UMP) : "Je suis marqué par Raffarin, de Villepin et Fillon "

[Edit, 1er août 2012] Virginie Duby-Muller fait partie des jeunes actifs de l'UMP qui ont lancé, mardi 31 août, "Demain la droite ", un nouveau courant au sein du parti.

  1. "Dans quelques années on rendra hommage à Nicolas Sarkozy"

    • > Quel est votre parcours ?

    J'ai fait un cursus de trois ans à Sciences Po Grenoble, en 1997, section service public, puis un DESS économiste d'entreprise dans la même ville.   

    De 2002 à 2012, j'ai été attachée parlementaire de Jean-Marc Chavanne, député de la Haute-Savoie, puis, à son décès en 2003, de son suppléant Marc Francina.

    En 2007, j'ai gardé la même fonction auprès de Claude Birraux , député d'une autre circonscription du département. Ce dernier voulait passer le relais en 2012. Il a parlé de moi à Jean-François Copé et Bernard Accoyer. J'ai été investie par l'UMP. Puis élue, avec l'ancien député comme suppléant. 

    J'ai un autre mandat : conseillère régionale de Rhône-Alpes, suite à la démission d'une élue. J'ai été conseillère municipale de Scionzier (74).

    • > Pourquoi avez-vous décidé de vous engager en politique ?

    Le retour des socialistes en 1997 après la dissolution de l'Assemblée nationale par Jacques Chirac a été le déclic. Je venais tout juste d'avoir 18 ans. 

    Ca m'a motivé à adhérer au RPR qui pronait des valeurs dans lesquelles je me reconnaissais et que je voulais défendre : le travail, le goût de l'effort.

    • > Un mentor en politique ?

    Pas récemment. Je suis inspirée par Charles de Gaulle et Simone Veil. Des personnalités qui m'ont donné envie de m'engager en politique. 

    Simone Veil était une femme extrêmement courageuse, qui a toujours su rebondir. 

    Enfin, Nicolas Sarkozy, et son bilan plus qu'honorable, m'a aussi insipré. Dans quelques années, on lui rendra hommage. 

    • > C'est quoi être de droite ?

    C'est partager et défendre les valeurs que sont le travail, la liberté, la responsabilité mais aussi le goût de l'effort.

    Ce dernier m'a été donné par mon père artisan. 

    • > Quelle est votre activité numérique ?

    J'ai un compte Twitter @DubyMuller, un compte Facebook  - j'ai un côté un peu geek - et un site que j'actualise moi-même. Actuellement, c'est mon site de campagne que je je ferai évoluer en site centré sur mes actions à l'Assemblée en septembre 2012.

    J'ai une utilisation institutionnelle de ces outils, il s'agit de rendre compte de mon travail. Je n'aime pas l'aspect forum. Si l'on m'interpelle via ces outils, je répondrai par courrier ou mail. 

    • > Où vous voyez-vous dans 15 ans ?

    Ce sont les électeurs qui décideront. Je suis élue pour cinq ans et je dois faire mes preuves. Cependant, mon engagement continuera à être politique. Je veux être utile au département et à mon pays.

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