Wallerand de Saint Just (FN) invoque les 130 morts des attentats pour appeler à voter FN aux régionales

Publié à 14h40, le 23 novembre 2015 , Modifié à 13h16, le 25 novembre 2015

Wallerand de Saint Just (FN) invoque les 130 morts des attentats pour appeler à voter FN aux régionales
Wallerand de Saint Just © AFP

RECUP' BIS - Ça l'a "touché très violemment". Ça, ce sont les attentats perpétrés à Paris et Saint-Denis, le vendredi 13 novembre. Et lui, c'est Wallerand de Saint Just, tête de liste FN pour les régionales en Île-de-France. Le frontiste est vraiment meurtri. "130 morts, 300 blessés, ça aurait pu être vous et moi. Ça a été vraiment violent, je trouve", commence-t-il simplement.

Samedi, déjà, il estimait que "les politiques et les intellectuels en place sont bien plus responsables que les assassins" . Invité de France Bleu ce lundi 23 novembre, 10 jours donc après les attentats, il réitère ses attaques, répétant à l'envi qu'il veut "trouver les véritables responsabilités, les véritables causes de ces attentats". Et puis, imaginant les paroles des victimes des terroristes, il lance:  

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Les 130 morts de vendredi dernier crient vers nous en nous disant : 'Vous ne pouvez pas continuer comme ça'.

 

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Autrement dit, Wallerand de Saint Just explique tranquillement que les victimes des attentats invitent les électeurs à voter FN, car, comme il le dit, c'est le seul parti à ne pas être responsable des attaques terroristes. Il ajoute :

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Il est clair que le seul mouvement patriote qui sonne le tocsin depuis des dizaines d'année et qui vraiment peut donner des solutions, qui n'a pas de responsabilités dans ces drames, c'est le Front national.

 

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Ce qui n'est pas le cas de Claude Bartolone, cible privilégiée des attaques du frontiste. C'est peut-être un hasard mais le président de l'Assemblée nationale est l'un de ses adversaires pour les régionales de décembre.

"Claude Bartolone a dit qu'il fallait que la région devienne une région d'excellence d'accueil des réfugiés et des clandestins", martèle la tête de liste FN  avant de dire que, s'il avait été à la place du chef de file du Parti socialiste pour les régionales en Île-de-France, il aurait quitté la vie politique. Pour toujours

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