Les premières réactions politiques à l’attentat à Charlie Hebdo, ce mercredi 7 janvier, sont unanimes. Et appellent à l’union nationale. Mais, moins de deux heures après la fusillade qui a fait au moins onze morts, Nicolas Dupont-Aignan a tenu les premiers propos discordants.
Le député de l’Essonne, président de Debout La France, a aussitôt demandé au gouvernement de "s’expliquer" pour ne pas avoir relevé le plan Vigipirate à son niveau maximum :
Douleur et colère. Je pense aux victimes et à leurs familles. Pourquoi vigipirate n était il pas au niveau maximum? Le gvt doit s expliquer
— Dupont-Aignan (@dupontaignan) 7 Janvier 2015
Dans un deuxième message, et alors que François Hollande a parlé d’attentat terroriste et que Manuel Valls a rehaussé le plan Vigipirate, l’ancien candidat à la présidentielle a demandé "le contrôle des frontières et la suspension de Schengen" :
Je demande le contrôle de nos frontières et la suspension de Schengen. Assez de la libre circulation des armes de guerre ! #attaque
— Dupont-Aignan (@dupontaignan) 7 Janvier 2015
Avant finalement de reconnaître une nécessaire "union nationale" tout en persistant à vouloir, d’ores et déjà et alors que les agresseurs n’ont pas été arrêtés, "une réflexion collective" :
Unité nationale mais aussi réflexion collective et débat sur les moyens de renforcer la sécurité
— Dupont-Aignan (@dupontaignan) 7 Janvier 2015