Près de deux semaines après les attentats terroristes perpétrés à Paris contre Charlie Hebdo et un supermarché casher, Marine Le Pen se voit offrir une tribune de choix. Dimanche 18 janvier, c’est le grand quotidien américain, Le New-York Times, qui lui a ouvert ses colonnes dans ses pages "opinions".
Dans cette tribune intitulée "Bien nommer la menace" , publiée en Français et en Anglais, la présidente du Front national s’attaque d’emblée à la diplomatie française et à Laurent Fabius qui "n’ose même plus prononcer", selon elle, "le nom des choses".
Ce nom des choses, c’est qualifier les terroristes qui ont frappé Paris les 7,8 et 9 janvier "d’islamistes". Ce que Manuel Valls et l'UMP ont commencé à faire. Et Marine Le Pen d’insister :
"Nommons donc les choses, puisque le gouvernement français semble réticent à le faire : la France, patrie des droits de l’homme et des libertés, a été attaquée sur son sol par une idéologie totalitaire : le fondamentalisme islamiste.
"
Pour la patronne frontiste, ne pas nommer les choses ainsi revient à favoriser les amalgames. "Les musulmans eux-mêmes ont besoin d’entendre ce message", assure-t-elle encore.
Ensuite, Marine Le Pen déroule ses propositions, déjà formulées en France, sur la déchéance de nationalité notamment, ou encore sur les relations diplomatiques avec le Qatar et l’Arabie saoudite, déjà développées par Florian Philippot.