Publié à 08h45, le 25 août 2014 , Modifié à 08h46, le 25 août 2014

Avant d'être reçu par Manuel Valls, Arnaud Montebourg se défend de toute "infraction à la solidarité gouvernementale"

© REUTERS/Benoit Tessier

RENTRÉE - Au lendemain de sa sortie pour le moins remarquée, sa critique ouverte de la politique économique menée par le gouvernement, Arnaud Montebourg est sur la défensive. Selon RTL, le ministre de l’Économie doit être convoqué à Matignon, ce lundi 25 août.

Avant de se faire taper sur les doigts par Manuel Valls, Arnaud Montebourg s’est donc défendu sur l’antenne d’Europe1. Il a rejeté plusieurs fois toute idée de porter un accroc à la solidarité gouvernementale :

Le débat n’est pas un débat d’autorité. C’est un débat d’orientation économique. Il faut le mener. Il n’y a nulle remise en cause de la solidarité gouvernementale. […] Il n’y a pas d’infraction à la solidarité gouvernementale.

Arnaud Montebourg est allé plus loin dans sa propre défense. Pour lui, on ne peut pas "réprimander un ministre qui apporte des propositions à la discussion collégiale en y associant les Français". Voilà donc les Français pris à témoin dans cette bataille ouverte.

Convoqué, il ne sait pas, cependant, s’il sera toujours au gouvernement demain :

Je l’ignore. Ce que je sais c’est que je crois avoir dit pendant deux ans les mêmes choses et que maintenant les faits sont là.

Arnaud Montebourg a cependant refusé d’imaginer son avenir à la place du Premier ministre. Démission ou exclusion ? Il ne se place "pas dans cette hypothèse".

Parlant de Manuel Valls, il a précisé :

Il connaît mes positons. Je crois que maintenant nous arrivons au moment des décisions