Christine Boutin sur l'homosexualité : "ce mot abomination n'est pas le mien, c'est celui de la Bible"

Publié à 13h14, le 03 avril 2014 , Modifié à 13h24, le 03 avril 2014

Christine Boutin sur l'homosexualité : "ce mot abomination n'est pas le mien, c'est celui de la Bible"
© Maxppp

Invitée de Radio classique ce 3 avril, Christine Boutin est revenue sur ses propos tenus dans le magazine Charles, paru la veille. Elle y déclare que l'homosexualité est une "abomination", qu'il s'agit d'un "péché" et que "le pécheur est toujours pardonné". Des propos condamnés notamment à droite par Jean-François Copé.

Au micro de Guillaume Durand, l'ancienne présidente du Parti Chrétien-démocrate ne revient nullement sur ses mots mais en explique leur origine : l'abomination ce n'est pas d'elle, c'est dans la Bible.

Quand j’ai dit le mot abomination qui choque un certain nombre de personnes, c’est un terme biblique. Le mot abomination, qui est un mot fort effectivement, mais je l’ai pris dans un contexte biblique.
L’homosexualité est pour moi un péché qui est pardonné.

Celle qui fut ministre sous Nicolas Sarkozy poursuit :

Regardez dans les textes, dans l’Ancien Testament, c’est le mot abomination qui est pris.

"Ce mot abomination n'est pas le mien, c'est celui de la Bible", explique encore Christine Boutin en ajoutant qu'il y a "une grande différence entre l'acte homosexuel et la personne" et qu'elle n'a "aucune condamnation vis-à-vis de la personne homosexuelle".

Enfin, et alors que Guillaume Durand lui demande si elle pourrait tenir les mêmes propos face à un couple homosexuel, l'ex-ministre acquiesce et conclut par un ultime :

Les catholiques homosexuels savent très bien ce que veut dire abomination. Ils sauraient ce que d’autres ne savent pas car ils ne sont pas catholiques, c’est qu’ils sont sauvés, bien qu’étant homosexuels et pratiquant une abomination.

Christine Boutin avait déclaré dans Charles :

Je n'ai jamais condamné un homosexuel. L'homosexualité est une abomination. Mais pas la personne. Le péché n'est jamais acceptable, mais le pécheur est toujours pardonné.

Du rab sur le Lab

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