Publié à 07h36, le 04 novembre 2014 , Modifié à 09h08, le 04 novembre 2014

Des élus PS de banlieue vont lancer une association "pour les quartiers populaires"

SOLFE CONTRE-ATTAQUE - Acculé, le PS contre-attaque. Entre les Etats généraux du parti et l’appel solennel à l’unité de Jean-Christophe Cambadélis, le parti de la rue de Solférino tente des initiatives pour retrouver son électorat après deux ans et demis de défaites électorales.

Ainsi, d’après un "couloir" du Parisien de ce mardi 4 novembre, le Parti socialiste va lancer l’association "Socialistes pour les quartiers populaires". Cette association, lancée par des élus de banlieue, compte dans ses rangs l’ancien ministre de la ville, l’aubryste François Lamy, la sénatrice marseillaise Samia Ghali ou encore le sénateur de Seine-Saint-Denis, Claude Dilain, et le député et maire de Sarcelles, François Pupponi.

L’objectif de l’opération ? "Défendre la politique de la ville et retisser les liens entre la gauche et les habitants de ces quartiers populaires", écrit Le Parisien tandis qu’un des initiateurs de l’association basée rue de Solférino rappelle :

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En 2012, beaucoup ont voté pour François Hollande.

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Ce qui ne semble plus forcément le cas à mi-mandat.

Invité ce 4 novembre de la matinale de LCI/Radio Classique, François Lamy a développé l'initiative. "L’objectif, c’est de pouvoir regrouper tous les socialistes et tous ceux qui en sont proches, qui ont travaillé ou qui travaillent dans les quartiers populaires", explique ce proche de Martine Aubry. Et de souligner pourquoi il organise cela, critiquant implicitement le fonctionnement du Parti socialiste :

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C’est vrai que c’est quelque chose d’un peu nouveau que j’organise parce que le Parti socialiste n’est pas organisé de manière thématique. Et là je souhaite mobiliser l’ensemble des socialistes, que ce soit des maires, des maires adjoints, des membres d’association, de simples citoyens qui travaillent dans les quartiers populaires pour qu’on retrouve le chemin des habitants de ces quartiers, qui nous ont - on l’a vu aux municipales et des européennes - laissés, qui n’ont pas voté pour nous.

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