Hervé Morin réfute toute participation du centre au gouvernement : "on n’est pas chargé d’être la roue de secours du Titanic"

Publié à 06h35, le 26 août 2014 , Modifié à 06h40, le 26 août 2014

Hervé Morin réfute toute participation du centre au gouvernement : "on n’est pas chargé d’être la roue de secours du Titanic"
Hervé Morin © REUTERS/Gonzalo Fuentes

MÉTAPHORE – Hervé Morin connaît l’ouverture. Lui-même, le centriste, a été le ministre de la Défense de François Fillon. Alors on ne l’a lui fait pas. Lundi 25 août, quelques heures après l’annonce de la démission du gouvernement, il a prévenu sur BFMTV : pas question pour son camp de jouer les faire-valoir de la ligne Valls, celle qui conduira la formation du nouveau gouvernement.

Bien que, pour lui, on assiste peut-être à une "recomposition de la vie politique française permettant la construction de majorités beaucoup plus larges", Hervé Morin a rejeté toute participation du centre au gouvernement. Et pour bien se faire comprendre, le centriste a filé la métaphore. Ou plutôt les métaphores, en combinant deux qui, a priori, n’ont pas grand-chose à voir entre elles.

Alors qu’on lui suggérait qu’il pourrait rejoindre le gouvernement, il a dit :

On n’est pas chargé d’être la roue de secours du Titanic.

La séquence est à voir ci-dessous : 



Une punchline osée, où Hervé Morin annonce donc que son parti ne participera pas au prochain gouvernement – ça c’est pour la partie "roue de secours" – gouvernement qui de toute façon est condamné au naufrage – ce qu’explique bien l’évocation du Titanic.

On comprend ainsi pourquoi le camp Morin restera tranquillement au centre. 

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