RÉACTION - Le tweet de Thierry Mariani sur le rapt de 276 écolières au Nigéria a déclenché l’ire de la gauche. Mercredi 7 mai, à l’occasion d’un meeting à Meaux, Jean-François Copé a également réagi :
"Je déplore les propos de Thierry Mariani. Je l'ai eu au téléphone. Il convient que ses propos ont dépassé sa pensée.
"
Une citation rapportée par le journaliste de France 3 Daïc Audouit et confirmée au Lab par l’entourage de Jean-François Copé :
#Copé :"je déplore les propos de T #Mariani. Je l'ai eu au teléphone. Il convient que ses propos ont dépassé sa pensée"
— daic audouit (@daicaudouit) 7 Mai 2014
S'il "déplore" les mots du député, le président de l'UMP ne sanctionne donc pas Thierry Mariani.
Dans la journée, l’entourage du patron de l’UMP ne cachait pas son embarras après cette sortie du député des Français établis hors de France. "On n’a franchement pas besoin de ça à deux semaines des européennes", racontait au Lab un proche de Jean-François Copé.
La gauche a laissé, elle, éclater sa colère. Dans un communiqué, le premier secrétaire du Parti socialiste Jean-Christophe Cambadélis a dressé un parallèle entre le message du parlementaire et le discours de Dakar de Nicolas Sarkozy :
"Même en 140 signes, on peut faire aussi mal que dans un discours de Dakar.
"
D'après Jean-François Copé, Thierry Mariani "a dit que ses propos avaient dépassé sa pensée et que bien entendu il condamnait comme nous tous le crime atroce". Un peu plus tôt, le député UMP assumait pourtant sa sortie : "Ce tweet correspond à une vérité historique. L'esclavage n'est pas uniquement le fait des occidentaux comme on souhaite parfois nous le faire croire. Ces faits odieux nous le rappellent : nous n'avons pas le monopole de cette ignominie", a-t-il déclaré au Lab.