En tribune lors d'un meeting à Marseille le 20 mai au soir dans le cadre des européennes, Jean-Marie Le Pen a longuement dénoncé "l'invasion migratoire", prédisant "un véritable remplacement des populations". Devant quelque 1.500 personnes, le candidat pour la circonscription Sud-Est a ainsi lancé :
"Cette immigration massive risque de produire un véritable remplacement des populations si nous n'arrivons pas assez tôt au pouvoir pour mettre un terme à la politique de décadence menée depuis des décennies.
"
Visant les musulmans, le président d'honneur du Front national a poursuivi :
"Le phénomène d'immigration massive est aggravé chez nous par un fait religieux : une grande partie de ces immigrés sont des musulmans, une religion qui a une vocation conquérante, d'autant plus conquérante qu'elle se sent forte et qu'ils se sentent nombreux. Elle va jusqu'à conquérir jusque dans nos propres rangs - pas au FN mais en France - de nombreux et nouveaux fidèles.
"
Plus tôt, devant quelques personnes dont un journaliste de l'AFP, Jean-Marie Le Pen avait annoncé la teneur de son discours, évoquant "l'explosion démographique dans le monde", "le risque de submersion" de la France par l'immigration et "le remplacement de la population". Face à lui, le maire FN de Cogolin dans le Var, Marc-Etienne Lansade, avait alors lancé qu'il n'était "jamais trop tard". Ce à quoi le candidat frontiste de 85 ans avait répondu :
"Il n'est jamais trop tard, mais il est bien trop tard quand même. Monseigneur Ebola [du nom du virus particulièrement mortel en Afrique, ndlr] peut régler ça en trois mois.
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