Pour fêter les noces de cuir de son élection, François Hollande était ce mardi 6 mai, sur BFM TV. Interrogé sur l’affaire Leonarda, où sa prise de parole en direct face à l’adolescente a troublé sa majorité et au-delà, le chef de l’Etat s’est fendu d’un lapsus.
J’ai convoqué le Premier, Jean-Marc Ayrault, le ministre de l’Intérieur, nous avons cherché une solution. La famille ne pouvait pas revenir. Cette jeune fille avait été enlevée… euh… en tout cas arrêtée là où elle n’aurait pas dû l’être.
Et François Hollande de se justifier sur cette affaire qui a dégradé son image présidentielle :
Il y avait un débat. Y compris au sein du gouvernement. A un moment il faut prendre une décision. Cette famille avait été expulsée, à raison. Le droit l’a confirmé. Et la justice aussi. Ensuite il y avait cette jeune fille qui avait été emmenée alors qu’elle était dans un car scolaire. Il y avait un doute.
Un lapsus qui n’a pas échappé à Raquel Garrido du Front de gauche. Un parti fortement opposé à l’expulsion de la jeune fille.
"Leonarda a été enlevée, euh enfin arrêtée". Lapsus révélateur chez #BourdinPR
— Raquel Garrido (@RaquelGarridoPG) 6 Mai 2014
Lapsus également repéré par le député UMP Eric Ciotti, très remonté à l'époque contre la gestion de cette affaire par le gouvernement.
Lapsus de Hollande qui parle "d'enlèvement" en tentant de se justifier sur l'affaire #Léonarda. On touche le fond. #BourdinPR
— Eric Ciotti (@ECiotti) May 6, 2014