To nationalise or not to nationalise the debate ? That is the question. La question brûle les lèvres des cadres de l'UMP (ou presque). Après la question d'une Europe fédéraliste ou des Nations, le nouveau débat en vogue à l'UMP est celui de la nationalisation du débat. Et, comme à l'accoutumée, Laurent Wauquiez se démarque de son chef de parti, Jean-François Copé.
Ce dernier a en effet appelé les Français, le 19 mai au soir, à adresser un nouveau "carton rouge" à François Hollande. Mais son vice-président Laurent Wauquiez n'est pas du tout d'accord. Voilà ce qu'il répond au micro de Sud Radio ce 20 mai :
"Je ne partage pas ça, pardon, je le dis très simplement. Les élections européennes c'est très sérieux, l'Europe c'est important. La priorité pour ceux qui vont voter c'est de se demander quelle Europe ils veulent. Moi l'Europe que je veux, c'est une Europe qui change, pas une Europe diluée avec 28 pays.
"
Interrogé spécifiquement sur la question du "carton rouge" et de la sanction que devraient infliger les Français au président selon Jean-François Copé, Laurent Wauquiez répond très simplement: les Français ne sont pas aussi stupides qu'on peut le penser.
"Honnêtement, je pense que les Français ne sont pas des imbéciles. Les Français ne sont pas contre l'Europe, ils sont contre ce que l'Europe est devenue. On a une élection européenne, exprimons-nous par rapport aux enjeux européens.
"
Laurent Wauquiez répond qu'il "n'aime pas trop cette façon de faire de la politique" lorsqu'est évoquée la possibilité d'une dissolution de l'Assemblée nationale à la suite d'un échec pour le PS aux européennes.