Le porte-parole d'Anne Hidalgo accuse Pierre-Yves Bournazel, candidat UMP dans le 18e arrondissement, de "réécrire l'histoire"

Publié à 15h20, le 19 mars 2014 , Modifié à 15h23, le 19 mars 2014

Le porte-parole d'Anne Hidalgo accuse Pierre-Yves Bournazel, candidat UMP dans le 18e arrondissement, de "réécrire l'histoire"
Montage Le Lab (Maxppp)

Le cahier de campagne de Pierre-Yves Bournazel est décidément l'objet de nombreuses attentions, à quelques jours du premier tour des élections municipales. Après que le Lab a repéré un curieux hommage à Bertrand Delanoë en page trois du document, le porte-parole des communistes dans la campagne d'Anne Hidalgo a jeté un oeil sur ce tract. Et il y a repéré quelques imprécisions, pour ne pas dire des mensonges.

En effet, Pierre-Yves Bournazel, pour expliquer en quoi il "admire" Bertrand Delanoë, assure la chose suivante :

J'ai voté des projets comme le tramway et le Velib.

Sauf que. Les deux projets ont été adoptés lors de la première mandature de l'actuel maire de Paris. Et Pierre-Yves Bournazel n'était ni conseiller de Paris, ni conseiller d'arrondissement à l'époque. En effet, c'est en 2008 que Pierre-Yves Bournazel fait son entrée aux responsabilités. Les seuls projets concernant le Velib et le tramway votés lors de cette dernière mandature ont été les extensions de ces derniers.

Avant 2008, il est seulement conseiller politique de Françoise de Panafieu, la future candidate UMP à la mairie de Paris, et ne dispose donc d'aucun mandat électoral. Conclusion de Ian Brossat: Pierre-Yves Bournazel raconte des bobards, comme il l'écrit dans un communiqué.

Le candidat UMP a l'art de s'inventer des histoires et d'en raconter aux électeurs. A l'instar de Mme Kosciusko-Morizet, il entretient un étrange rapport à la vérité qui révèle un mépris profond pour les Parisiennes et les Parisiens appelés aux urnes ce dimanche.

Pierre-Yves Bournazel, par ailleurs porte-parole de NKM dans cette campagne, se défend par la suite, dans un tweet, assurant avoir voté pour ces projets lors de "plusieurs délibérations" sur ces dossiers, pendant son mandat, et accuse son détracteur de sectarisme :

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