Les chiens de Nicolas Sarkozy ont saccagé une partie du mobilier de l’Élysée

Publié à 15h01, le 17 juillet 2014 , Modifié à 15h01, le 17 juillet 2014

Les chiens de Nicolas Sarkozy ont saccagé une partie du mobilier de l’Élysée
Nicolas Sarkozy © MAXPPP/PHOTOPQR/LE PARISIENMATTHIEU DE MARTIGNAC

WHO LET THE DOGS OUT ? - À l’Élysée, le couple Bruni – Sarkozy cohabitait avec plusieurs chiens : Clara, Dumbledore et Toumi. "Ils sont gentils. Vraiment, c’est un bonheur", avait expliqué en mai 2009 Nicolas Sarkozy, devant plusieurs lectrices de Femme Actuelle.

Enfin, un bonheur, cela dépend pour qui. Pas pour le Mobilier national en tous cas. Selon Mediapart (article payant), cette institution, dont la mission est de meubler les bâtiments officiels de la République, a dû débourser plusieurs milliers d’euros, en 2012, juste après la présidentielle, pour réparer plusieurs pièces du Salon argent de l’Élysée.

Selon le site, plusieurs accoudoirs ont été abîmés par les crocs des chiens de Nicolas Sarkozy. Coût des réparations : au moins 6.600 euros pour la réfection des dorures, plusieurs milliers d’euros pour l’achat de galons, rapporte Mediapart, qui ne compte pas "les soieries, ni les heures de travail des ouvriers du Mobilier".

Une somme qui n’a pas été payée par Nicolas Sarkozy. L’administrateur général du Mobilier nationale, Bernard Schotter, explique :  

Les dépenses d’entretien ou de restauration du mobilier sont prises en charge, selon les cas, par les institutions dépositaires ou le Mobilier.

Nicolas Sarkozy n’a donc pas payé ces réparations. Il était pourtant au courant que, parfois, ses chiens peuvent se comporter comme des sauvageons. Lorsqu’il était ministre de l’Intérieur, précise Mediapart, "un précieux canapé était déjà rentré au Mobilier dans un état honteux, imbibé de poils et d’urine".

Détail amusant : le Salon d’argent a été le théâtre de certaines grandes pages de l’histoire de France. C’est là que Napoléon, en 1815, a signé son abdication après la défaite de Waterloo. C’est aussi là que, Félix Faure, plus Pompée que César selon Clemenceau, est mort dans les bras de sa maîtresse. 

Du rab sur le Lab

PlusPlus