Nicolas Sarkozy à propos du trafic de drogue : "quand ce n'est pas le frère, c'est l'autre"

Publié à 12h15, le 29 octobre 2014 , Modifié à 13h44, le 29 octobre 2014

Nicolas Sarkozy à propos du trafic de drogue : "quand ce n'est pas le frère, c'est l'autre"
Nicolas Sarkozy en meeting à Marseille le 28 octobre 2014. © Reuters / Jean-Paul Pelissier

Si ce n'est toi, c'est donc ton frère - Interrogé par un panel de lecteurs de La Provence le 28 octobre, et abordant la problématique du trafic de drogue, Nicolas Sarkozy aurait tout aussi bien pu citer La Fontaine. L'ancien président de la République affirme en effet que ces trafics sont "souvent" le fait de "familles tentaculaires" et ajoute :

Et quand ce n'est pas le frère, c'est l'autre.

Partant de l'idée que le trafic est donc familial, le candidat à la présidence de l'UMP propose de retirer aux trafiquants de drogue ainsi qu'à leur famille leurs appartements, lorsqu'ils habitent ensemble:

Je propose une solution. Quand un trafiquant est pris sur le fait et convaincu de trafic, on doit lui retirer l’appartement où lui et sa famille vivent, organisent leur activité délictuelle et terrorisent l’ensemble de l’immeuble.

Dans la même interview, Nicolas Sarkozy propose de poursuivre le plan de construction des prisons lancé sous sa mandature et de repenser l'âge de la majorité pénale pour les jeunes délinquants : "la majorité pénale à 18 ans est dépassée depuis longtemps. Nous devons repenser complètement notre stratégie à l'endroit des mineurs."

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