"Nous sommes entrés dans la troisième guerre mondiale." C’est ainsi que Christian Estrosi a réagi, ce dimanche 15 février dans l’émission C politique sur France 5, à l’attentat perpétré à Copenhague au Danemark.
Pour le député-maire UMP de Nice, "il y a un vrai problème posé par l'islam". Il demande ainsi aux musulmans de prendre leurs responsabilités "pour dénoncer l'islamo-fascisme". Il développe :
"Je vais peut-être choquer en disant cela: il y a certains qui disent que toutes les religions peuvent poser problème à un moment ou un autre. Non, ce n'est pas vrai: les chrétiens ne posent pas de problème, la religion juive ne pose pas de problème. Il y a un vrai problème posé par l'islam.
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Aux musulmans, il "demande de prendre leur part de responsabilité" et note que "ça commence à se faire un peu depuis le 7 janvier dernier", date de l'attaque de Charlie Hebdo. Selon l'élu des Alpes-Maritimes, qui "respecte" l'islam apaisé, "il y a de grands intellectuels chez eux, des imams de qualité chez eux, des responsables associatifs et j'attends qu'ils prennent plus de responsabilités pour dénoncer l'islamo-fascisme".
Nicolas Sarkozy veut que l'UMP réfléchisse de nouveau à la "laïcité" et à "l'islam de France". L’ancien chef de l’Etat a pour cela missionné deux députés, Henri Guaino et Gérald Darmanin pour travailler sur ces thèmes récurrents dont s'est également emparé le Premier ministre Manuel Valls.
Après les fusillades de Copenhague suivant celles de Paris en janvier, Christian Estrosi a "le sentiment que nous sommes rentrés dans la 3e guerre mondiale". Selon lui, "bien sûr elle n'est pas comparable aux deux précédentes" si ce n'est que dans les trois cas "c'est le totalitarisme qui a cherché à s'affirmer: le stalinisme, le nazisme, et aujourd'hui l'islamo-fascisme".
Il ajoute :
"On voit bien que ce n'est pas l'acte d'une religion, (...) c'est un acte politique, un comportement fasciste. Il est mené sur un terrain militaire, avec une armée, un drapeau etc., c'est ensuite les 5e colonnes qui sont désormais implantées dans un certain nombre de nos grandes démocraties et la France est une des premières cibles aujourd'hui.
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