Prenant l’exemple du robot Philae, Pierre Laurent invite à "reculer les frontières de l’imaginaire"… sur le chômage

Publié à 15h55, le 16 novembre 2014 , Modifié à 20h21, le 16 novembre 2014

Prenant l’exemple du robot Philae, Pierre Laurent invite à "reculer les frontières de l’imaginaire"… sur le chômage

Quel est le rapport entre le robot Philae, qui s’est posé sur la comète Tchouri’, et la courbe du chômage en France, que voulait inverser François Hollande en 2012 ? Pas grand-chose, nous direz-vous. Sauf pour le patron du Parti communiste français Pierre Laurent.

Invité du 12/13 Dimanche sur France 3 , le sénateur de Paris, également président du Parti de la gauche européenne, s’est montré passionné par cette "magnifique aventure humaine sur les chemins de la connaissance". Et en a profité pour relier cet exploit scientifique à l’actualité économique hexagonale.

"Derrière cela, il y a des équipes qui travaillent depuis plus d’une décennie sur ce projet assez extraordinaire et qui l’ont mené à bien", plaide-t-il. Et d’ajouter :

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On devrait soutenir les grands organismes publics de recherche. Ce qu’on ne fait pas assez plutôt que de donner six milliards pour le crédit impôt recherche qui sert un peu de cadeau fiscal et ne sert pas beaucoup la recherche.

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Sur le ton de la plaisanterie, mais avec un argumentaire rôdé, Pierre Laurent poursuit son raisonnement, faisant un parallèle entre la réussite d’un tel projet scientifique et l’objectif d’inverser la courbe du chômage :

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Dans beaucoup de domaines, on aurait intérêt à développer ce type de coopération. Et même, pour faire un peu une plaisanterie, si on est capable d’aller sur une comète aussi loin déposer une sonde, on doit être capable d’inverser la courbe du chômage.

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"Il faut juste faire reculer les frontières de l’imaginaire, penser autrement le monde, chercher des idées nouvelles", conclut le sénateur communiste.

Du rab sur le Lab

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