La nouvelle conseillère économique de François Hollande critiquait sa politique économique le 26 mai 2014

Publié à 16h52, le 10 juin 2014 , Modifié à 17h03, le 10 juin 2014

La nouvelle conseillère économique de François Hollande critiquait sa politique économique le 26 mai 2014
Capture d'écran du profil de Laurence Boone sur le Cercle des Economistes

RETOURNEMENT DE VESTE - L'Elysée a procédé le mardi 10 juin à un mini-remaniement de ses conseillers. Parmi eux, une nouvelle conseillère économique a été nommée: Laurence Boone.

Membre du cercle des économistes et directrice des études économiques pour l'Europe à Bank Of America Merrill Lynch, la nouvelle conseillère tenait également des chroniques régulières dans le journal l'Opinion, qui se définit comme libéral.

Dans l'une de celles-ci, nommée "Arrêtons le massacre" (lien abonné), datée du 26 mai 2014, Laurence Boone attaquait violemment le gouvernement français. Après avoir énuméré les chiffres de l'économie française, elle demandait "où est le problème?", répondant elle-même à cette question:

L’absence totale de politique économique, qui va conduire la France dans 3 ans à mettre droite et gauche classiques au 3e rang derrière le FN. Les choix de politique économique sont quasiment inexistants. La déclaration de politique générale de Manuel Valls l’annonçait : c’est un programme qui ne vise ni à soutenir la demande à court terme, ni à élever le potentiel de croissance de long terme.

Cette ancienne professeure à l'ENS de Cachan, Polytechnique et Sciences Po attaquait le gouvernement sur son programme d'économies:

Les réductions de dépenses sont un nième coup de rabot synonyme de non choix : coup de rabot sur les dépenses, gel des points d’indice des fonctionnaires et gel des prestations.

Laurence Boone terminait son article avec une prédiction: "La France dans 3 ans, c’est 3 millions de chômeurs, 3-4% de déficit, une dette à 100% du PIB, des jeunes très diplômés qui continuent de s’installer à l’étranger..." si les choix économiques n'étaient pas plus explicites. 

Du rab sur le Lab

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