Fin 2014, elle avait refusé d’intégrer l’organigramme de l’UMP, moquant les caprices de "divas" de sa rivale NKM et la guéguerre opposant cette dernière à Laurent Wauquiez. Le poste de "déléguée générale" qu'elle assure s'être vu proposé par Nicolas Sarkozy ? Non merci.
Rachida Dati a finalement accepté de s’investir un peu plus à l’UMP, nous apprend L’Opinion de ce vendredi 27 février. Selon le quotidien, l'eurodéputé intégrera prochainement un groupe de travail sur l’intégration monté conjointement avec la CDU, la formation conservatrice allemande d’Angela Merkel. Plancheront à ses côtés Henri Guaino et le député Pierre Lellouche.
En annonçant la nouvelle devant la commission exécutive de l’UMP le 25 février, Nicolas Sarkozy a lâché une phrase lourde de sens sur la maire du 7e arrondissement de Paris, rapporte encore L’Opinion :
"Je sais ce que diront certains, mais c’est important au nom du rassemblement…
"
Il faut dire que Rachida Dati a soigné son profil de franc-tireuse ces derniers mois, multipliant les coups de griffe à l’encontre de son camp… et de son chef. Comme en décembre par exemple, avec cette attaque contre la stratégie de Nicolas Sarkozy lors de la présidentielle de 2012 :
"Je n’ai pas envie de repartir sur une campagne fondée sur les cantines halal et la burqa.
"
Une ligne critique que l’ancien chef de l’Etat semble donc avoir surmonté, au nom de la cohésion de la "famille" UMP. Quitte sans doute à nourrir le "compromis mou", dirait Bruno Le Maire.