Publié à 08h25, le 22 septembre 2014 , Modifié à 09h33, le 22 septembre 2014

Rachida Dati trouve que Frédéric Péchenard comme directeur de campagne de Nicolas Sarkozy est "un mauvais choix"

© Thomas Padilla/MAXPPP

Elle dit ça en riant, s'étonne en fin d'interview que les journalistes ne retiennent que cela, mais dit tout de même ce qu'elle pense: choisir Frédéric Péchenard comme directeur de campagne de Nicolas Sarkozy est un "mauvais choix", selon Rachida Dati.

Voir la vidéo, isolée par FranceTVInfo :

Invitée de France Info ce 22 septembre , Rachida Dati n'a donc pas caché sa désapprobation :


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Je ne sais pas pourquoi ce choix mais moi je trouve que c'est un mauvais choix [elle rit doucement].

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Rachida Dati sous-entend par la suite que c'est par amitié que Nicolas Sarkozy a choisi Péchenard pour diriger sa campagne :


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Nicolas Sarkozy le sait et monsieur Péchenard le sait aussi. Je trouve que c'est un mauvais choix, maintenant c'est son choix. Ils sont amis, dont acte. 

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Pourquoi Rachida Dati désapprouve-t-elle ce casting ? Peut-être un début de réponse lorsqu'elle évoque "les secrets" de Frédéric Péchenard :


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Il ne me connaît pas bien moi, il ne connaît pas mes secrets non plus. Moi je connais les siens ! [Elle rit plus fort].

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"Je bosserai avec ceux que Nicolas Sarkozy aura choisis", lâche tout de même Rachida Dati, qui révèle qu'un poste lui a été proposé dans l'organigramme de campagne :


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Je suis très à l'aise. Nicolas Sarkozy m'a proposé de faire partie de son organisation et de son équipe. Donc je suis très à l'aise là-dessus. Simplement, il a fait ce choix-là, on fera avec, et vous aussi.  

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Comme le rappelle le journaliste de Libération Alain Auffray , Dati avait fait l'objet d'une enquête lors du colportage de rumeurs sur le couple de Nicolas Sarkozy. Ses facture de téléphone avaient été épluchées, et Frédéric Péchenard était à l'époque Directeur général de la Police nationale. Rachida Dati s'était déjà opposée à Frédéric Péchenard lors de la campagne des municipales à Paris. L'ancien directeur de la DGPN, spécialiste des questions de sécurité, avait jugé que Paris était devenu le Bronx, ce quartier new-yorkais réputé. "Paris n'est pas le Bronx", avait corrigé à l'époque Rachida Dati.