SARKOLEAKS - Le Lab sélectionne les premières réactions politiques, ce mardi 4 mars, alors que Le Canard enchaîné publie dans son édition de mercredi 5 mars ce qu'il présente comme le verbatim d'un après-midi à l'Elysée, enregistré par l'ancien conseiller de Nicolas Sarkozy, Patrick Buisson, à l'aide d'un dictaphone.
#CONFUCIUS
"Ne comptez pas sur moi pour commenter, nourrir, et alimenter des polémiques inutiles", répond Brice Hortefeux, interrogé sur I>Télé ce mardi soir.L'ancien ministre, ami de Nicolas Sarkozy depuis quarante ans, a tout de même préparé une petite phrase qui en dit long :
Je vous répondrai par le silence, car comme le disait Confucius, le silence est un véritable ami car lui ne trahit jamais.
#COLÈRE
Le Canard Enchaîné indique que Nicolas Sarkozy n'a pas souhaité réagir directement mais "a tout de même fait savoir qu'il était 'furieux'".
#VIOL
Également cité par le Canard, Henri Guaino, ancien conseiller spécial de Nicolas Sarkozy réagit en ces termes :
C'est un vol, c'est un viol. Une rupture de confiance terrible. C'est très douloureux.
#MŒURS
Bruno Le Roux, président du groupe socialiste à l'Assemblée, assure aux journalistes, en marge du dîner du CRIF, avoir lu l'article "assez effrayant" du Canard. Le député ajoute :
C'est celui qui était écouté par le président de la République qui écoutait le Président. Si les choses sont vraies, c'est quand même quelque chose de terrible sur les mœurs qui régnaient dans ce camp à cette période.
#NORMAL
"C'est pas étonnant du personnage", réagit le sénateur et porte-parole du PS David Assouline, également interrogé par BFMTV et I>Télé, en marge du dîner du CRIF, tout en estimant que "les propos qui sont rapportés sont tout à fait stupéfiants".
[Bonus track] Également interrogé sur I>télé, Gilles-William Goldnadel, l'avocat de Patrick Buisson, assure que ces enregistrements sont des "copies de travail", "assez anodin" et il développe :
Mon client détruisait en principe la plupart de ces enregistrements, il les a laissé traîner, quelqu'un les a dérobé. On est en train de faire une montagne de quelque chose totalement anodin.
"Mon client n'est pas De Grossouvre ou Bérégovoy, il rendra coup pour coup", prévient l'avocat.