C'était jour de vote, ce mardi 16 septembre à l'Assemblée nationale. Sans véritable suspense, Manuel Valls a obtenu la confiance des députés. Mais le Premier ministre n'a recueilli le vote que de 269 députés. Surtout, 32 socialistes se sont abstenus (ou ont souhaité le faire).
Forcément, Manuel Valls est bien conscient que sa majorité s'est érodée depuis avril et le précédent vote de confiance au gouvernement. Mais ça ne le préoccupe pas plus que cela. "Ma priorité se sont les français, ce ne sont pas des comptes d'apothicaires", dit-il dès le début de son interview.
Surtout il relève que les médias parlent surtout des "frondeurs" et pas des autres. Il explique :
Je ne vois aucun élément, aucun reportage des 270 députés qui se sont prononcés en faveur de cette confiance. C'est ainsi. C'est votre liberté.
Du coup, Manuel Valls l'affirme : "Il y a une majorité". "Il y a non seulement une majorité mais il n'y a pas de majorité alternative", ajoute-t-il.
Mardi matin, sur BFMTV, le premier secrétaire du PS Jean-Christophe Cambadélis avait lui-aussi regretté la surexposition des "frondeurs". "Ils seront minoritaires et Manuel Valls sera majoritaire, c'est l'enseignement du jour. [Mais] au lieu de parler de cela, du contenu de la politique économique menée, nous sommes surinformés ad nauseam sur les frondeurs", a-t-il déclaré.
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