PRÉTÉRITION - Il ne voulait pas commenter, mais commente tout de même. Manuel Valls a réagi à a sanction infligée jeudi 27 février par la fédération anglaise de football à Nicolas Anelka pour avoir fait une "quenelle". Et le ministre de l'Intérieur voit cette décision comme "un signe important".
Alors qu'il était à Toulouse pour un dîner du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif) de Midi-Pyrénées, Manuel Valls a répété qu'il s'agissait là d'un geste "antisémite" :
Aujourd'hui, chacun doit savoir que ce geste est un geste antisémite. Chacun doit comprendre que l'initiative que j'ai prise empêche M. (Dieudonné) M'bala M'bala de tenir les propos qu'il allait tenir dans sa tournée de la haine.
Interrogé sur la suspension de cinq matches de l'attaquant français de West Bromwich Albion, le patron de la Place Beauvau a déclaré:
Je n'ai pas à commenter les sanctions qui sont celles de la fédération anglaise de football, mais c'est un signe important.
Nicolas Anelka, qui avait célébré d'une "quenelle" son premier but de la saison le 28 décembre, a plaidé non coupable. Il a présenté son geste comme une "dédicace" anti-système à son ami Dieudonné, l'inventeur de la "quenelle".