Après l'élimination au premier tour du candidat UMP dans le Doubs, l'UMP doit indiquer la ligne à suivre mardi 3 février à l'issue d'un bureau politique : appel à voter PS ou "ni-ni" ? Le second est de mise depuis les cantonales de 2011 et consiste à n'appeler à voter ni pour le candidat PS, ni pour celui du FN. Certains à l'UMP y sont très attachés, à l'image de Thierry Mariani. Le député membre de la Droite populaire estime d'ailleurs qu'un nouveau député FN sur les bancs de l'Assemblée ne serait pas un drame.
Interrogé par bfmtv.com le 1er février au soir, le député des Français de l'étranger dit ainsi ne pas s'inquiéter d'une éventuelle victoire frontiste dans le Doubs :
"Ils seraient trois députés au lieu de deux, et voilà tout. La république ne sera pas en danger pour autant. Soutenir le candidat PS, ce serait accréditer le discours du FN qui parle d'un "UMPS", et ce serait soutenir l'échec de ce gouvernement.
Je trouve même choquant que notre parti n'ait pas déjà exprimé une ligne claire et attende mardi pour se décider.
"
Pour Thierry Mariani, la ligne de l'UMP dans ce genre de situation est claire depuis "deux ans" et il serait ridicule de changer de stratégie "à chaque élection" : "je ne comprends même pas que l'on puisse hésiter".
La ligne du "ni-ni" a été initiée lors des cantonales de 2011 par Nicolas Sarkozy. De plus en plus suivie au fil des années, elle continue de déplaire à certains membres du parti, à l'image ce 1er février de l'ancien ministre Dominique Bussereau qui prône toujours le Front républicain .