Publié à 15h13, le 17 avril 2014 , Modifié à 21h53, le 17 avril 2014

Un député PS dénonce la "charge" de Mediapart contre Aquilino Morelle, un autre demande sa démission

Une "charge". Tel est le qualificatif employé sur Twitter par le député socialiste Arnaud Leroy pour désigner l'enquête fouillée de Mediapart sur Aquilino Morelle.

Le site d'investigation a mis en ligne ce jeudi 17 avril une enquête sur le conseiller politique et chef du pôle communication à l'Élysée. L'article intitulé "Les folies du conseiller de François Hollande" détaille comment, en 2007, Aquilino Morelle a travaillé pour un laboratoire pharmaceutique danois tout en étant rattaché à l'inspection générale des affaires sociales. Et la façon dont le proche conseiller du chef de l'État demande à un cireur de chaussure de venir s'occuper de ses luxueux souliers dans un salon de l'hôtel de Marigny.

Le député PS des Français établis hors de France "espère que le droit de réponse / mise au point de Aquilino Morelle bénéficiera de la même publicité" :

Mathieu Magnaudeix, journaliste à Mediapart lui répond, "je confirme, on l'attend". "Elle viendra", assure le député.

Interrogé par le Lab en marge du contre conseil des ministres de Manuel Valls à Matignon, l'entourage du Premier ministre juge cette enquête de Mediapart, "pas extrêmement étayée".

Et à l'inverse d'Arnaud Leroy, un autre député socialiste des Français établis hors de France est sur la ligne opposée. Philip Cordery demande la démission du bras droit du chef de l'État  :