Accident ferroviaire à Brétigny : l’extrême droite s’empare de la polémique

Publié à 11h01, le 13 juillet 2013 , Modifié à 12h20, le 13 juillet 2013

Accident ferroviaire à Brétigny : l’extrême droite s’empare de la polémique
Maxppp.

La catastrophe ferroviaire à Brétigny-sur-Orge, qui a fait six morts, a connu une polémique parallèle sur les incidents autour des sauveteurs et des téléphones volés et des véhicules de secours caillassés. 

Sur Twitter, élus de droite et de gauche ont commencé à s’écharper, les députés de droite insistant sur "les dégâts collatéraux", comme par exemple Valérie Boyer, et sur l'attitude du gouvernement face à ces faits.

De son côté, l’extrême droite s’est emparée de cette polémique en ciblant l’identité des fauteurs de trouble et en interpellant le gouvernement.

Comme le député Jacques Bompard, qui dans les mêmes messages, appelle le ministre de l’Intérieur, Manuel "Gaz" et fait un parallèle avec les répressions de "La Manif pour tous" et des veilleurs.

Des membres et candidats locaux du Front national, ou du Rassemblement bleu marine, sont allés plus loin en insinuant sur le réseau social que les "voyous"étaient forcément musulmans. 

Comme ce secrétaire départemental du FN en Haute-Loire qui parle de "pays où s’applique la charia" :

Le candidat du FN aux municipales de 2014 à Lourdes s’interroge quant à lui : 

A l’UMP, le vocabulaire est moins stigmatisant mais Eric Ciotti, par exemple, interpelle le gouvernement pour lui demander "de sanctionner ces nouveaux barbares".

 
Le ministre des Transports, Frédéric Cuvilier, a fait état samedi d'"actes isolés", d'"une personne interpellée", d'"une tentative de vol de portable" d'un secouriste, de "pompiers qui par petits groupes ont été accueillis de façon un peu rude", mais pas de "véritables actes commis en bande" ni de victimes dépouillées".

Du rab sur le Lab

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