Affaire Cahuzac/Mediapart : Peillon déplore le manque de solidarité et de constance des journalistes

Publié à 07h44, le 21 mars 2013 , Modifié à 08h05, le 21 mars 2013

Affaire Cahuzac/Mediapart : Peillon déplore le manque de solidarité et de constance des journalistes
Vincent Peillon sur LCP. (Capture d'écran)

MEDIAPART/CAHUZAC - Invité de Questions d’info, sur LCP, mercredi 20 mars, Vincent Peillon n’a pas particulièrement commenté la démission de son ex-collègue du gouvernement, Jérôme Cahuzac.

En revanche, le ministre de l’Education nationale a été surpris par le traitement médiatique de cette affaire. Et a pointé les divisions dans le monde journalistique entre pro et anti-Mediapart, le site d’information en ligne qui a sorti les premières révélations à l’origine de "l’Affaire Cahuzac".

Invité à s’exprimer sur le travail de Mediapart, Vincent Peillon a livré son ressenti, ses observations, soulignant l’absence, selon lui, "de solidarités professionnelles" :

Je n’ai pas à distribuer des bons points et des mauvais points aux journalistes. Mais j’observe que beaucoup de journalistes, et je suis étonné, ont été très critiques à l’égard de Mediapart.

Et depuis 24h, ils disent le contraire de ce qu’ils disaient il y a quinze jours.

C’est ennuyeux, y compris quand il n’y a pas ces solidarités professionnelles.

Et le ministre de préciser plus encore sa pensée :

Je vous fais une observation : les journalistes ont beaucoup critiqués, avec beaucoup de virulence leurs confrères de Mediapart, et depuis hier soir, ils ont totalement changé de discours.

J’appelle à la constance, et à un peu de solidarité professionnelle.

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