Alain Juppé, maire de Bordeaux appelé a jouer le médiateur dans le bras de fer à l'UMP s'est montré pessimiste sur sa capacité à réussir sa médiation.
Invité du Grand rendez-vous Europe 1 - iTélé - Le Parisien ce dimanche 25 novembre 2011, il a expliqué :
Si ce soir Jean-François Copé et François Fillon n’acceptent pas ce que je leur propose, je n’ai aucune capacité de l’imposer. Je n’ai pas le souhait de l’imposer.
[...] Laissez-moi cultiver encore une toute petite flamme d’espérance.
Je me place dans l’hypothèse où je vais réussir. Même si j’ai très peu de chance.
Alain Juppé a été clair : si François Fillon et Jean-François Copé n'acceptent pas ses conditions, "je me retire [...] Ils se débrouilleront"
Il a proposé la création d'un instance "la médiation" qu'il présidera, composé de 4 membres, dont deux représentants des candidats et deux personnalités non-engagés dans la bataille.
Le rôle de cette commission, a-t-il expliqué ce dimanche 25 novembre, sera de :
se prononcer sur la transparence et l'impartialité du processus et du rôle qu’auront joué nos organes statutaires.
Il explique ensuite :
Je propose que nous recevions le président de la Cocoe [...] pour qu’on regarde comment s’est déroulé le processus électoral et le récolement des votes.
Et puis ensuite, je souhaite que la commission nationale des recours reprennent ses travaux depuis le début en présence d'un représentant de chacun des candidats, je crois que c'est fait, et en présence d’un représentant de la médiation.
La commission de recours prendra les décisions qui lui appartiennent aux termes de nos statuts, et la médiation donnera son sentiment sur l’impartialité du processus.
La réunion de la commission nationale des recours de l'UMP, l'instance interne chargée de trancher les litiges électoraux, a débuté ce dimanche peu après 9h30.
[Edit 25 novembre, 11h10] Ajout de la réunion de la commission des recours.