Après les "midterm elections", le député UMP Pierre Lellouche critique en parallèle Barack Obama et François Hollande

Publié à 09h57, le 05 novembre 2014 , Modifié à 11h08, le 05 novembre 2014

Après les "midterm elections", le député UMP Pierre Lellouche critique en parallèle Barack Obama et François Hollande
Montage Le Lab © MaxPPP / Reuters

NO HE CAN'T - Le député UMP Pierre Lellouche, membre du groupe d'amitié parlementaire France-Etats-Unis, était invité sur RFI ce mercredi 5 novembre pour commenter la perte du Sénat par les démocrates après les midterm elections. Au cœur de la discussion, la personnalité de Barack Obama, grand perdant de ces élections qui a désormais les deux assemblées contre lui. La critique de Pierre Lellouche sur le président américain ricoche quelque peu sur François Hollande :  

C'est très spectaculaire, surtout quand on se rappelle de sa première victoire. Il marchait sur l'eau à l'époque. Il s'est installé dans le rôle d'un président un peu mou et distant, assez froid, ce qu'il est d'ailleurs. Et surtout indécis, c'est quelqu'un d'indécis. 

Indécis, mou, froid... on croirait lire un portrait de François Hollande signé de la droite française. Le parlementaire reconnaît qu'il est possible de faire un parallèle entre les situations politiques de Barack Obama et François Hollande, tous deux à mi-mandat

Oui, on peut faire un parallèle. Il y a un doute très fort aussi en France, avec le sentiment d'un déclin. Washington est cassé comme on dit là-bas, Paris est cassé aussi. Il y a aussi une sanction "midterm"  qui s'est traduite par un raz-de-marée bleu aux municipales, un échec à nouveau au moment des européennes.

Durant les "midterm elections", de nombreux candidats démocrates ont critiqué le président Obama. Des critiques à l'intérieur de son propre camp, voilà un autre sujet de parallèle pour Pierre Lellouche : 

C'est pas complètement absent en France aussi. Quand le président est très impopulaire, vous pouvez trouver des candidats aux législatives qui n'ont pas très envie de voir arriver le président, c'est arrivé il n'y a pas très longtemps. Je pense que s'il y avait demain des législatives en France il n'est pas sûr que beaucoup de candidats socialistes demandent la présence de François Hollande. 

Sur RFI, le député était invité pour analyser les élections américaines. Ce qui ne l'a pas empêché de commenter la politique nationale.

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