Après sa rupture avec Valérie Trierweiler, les petites blagues de François Hollande en Turquie

Publié à 16h44, le 28 janvier 2014 , Modifié à 16h47, le 28 janvier 2014

Après sa rupture avec Valérie Trierweiler, les petites blagues de François Hollande en Turquie
François Hollande en Turquie (Reuters)

C'EST (PAS) LA GÊNE - François Hollande, gêné par les remous de sa vie sentimentale, et par leurs retentissements médiatiques ? Pas le moins du monde. Le chef de l'Etat, en visite en Turquie pour deux jours, ne s'est en tout cas pas privé de distiller quelques allusions à la situation qu'il traverse.

Comme le raconte Le Monde du 29 janvier, une chanteuse turque répondant au nom de Candan Erçetin avait interprété, le 26 janvier au soir, la chanson Je ne regrette rien d'Edith Piaf. Le chef de l'Etat lance alors des "regards appuyés" et des "larges sourires" (termes choisis par Le Monde) à ses ministres comme pour insister lui-même sur le côté loufoque de la situation. 

Le lendemain, pas gêné pour un sou, François Hollande décore la même chanteuse de la médaille de chevalier des arts et des lettres. Il dresse alors la liste des chansons entonnées par cette dernière, la veille, puis revient au micro afin de citer un autre morceau du répertoire d'Edith Piaf : La vie en rose.

C'est sur cet air, choisi par Valérie Trierweiler, que François Hollande avait dansé avec sa compagne le 6 mai au soir, à Tulle, pour fêter son élection comme président de la République.

De bonne humeur, le chef de l'Etat tient à garder son goût du trait d'humour. Alors que, le 27 janvier, Philippe Martin et Arnaud Montebourg doivent monter en tribune pour signer des contrats portant sur le marché du gaz de schiste. Les deux ministres, qui ne partagent pas -et c'est un euphémisme- les mêmes positions sur le sujet, entendent alors François Hollande blaguer à voix basse :

Vous devez déjà signer un accord entre vous.

Une plaisanterie rapportée dans une version un peu différente par Paris-Match :

Autre petite blague du président, lors de son discours devant l'université de Galatasaray: un historien dans l'assistance fait un malaise, et est secouru par un médecin. Alors qu'il se relève finalement, Le Figaro rapporte cette phrase du chef de l'Etat, provoquant les rires du public :

Nous sommes rassurés sur l'état de santé d'Ilber Ortayli, qui est un grand historien turc, et dont les œuvres, grâce à la presse française ici présente, seront davantage connues.

François Hollande en Turquie ? "Disert, chaleureux, toujours plaisantin" selon une ministre citée par Le Monde. A des années-lumières de ce que sa situation personnelle pourrait laisser entendre.

Du rab sur le Lab

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