Arnaud Montebourg a appelé chez Armor Lux pour surveiller les ventes de marinières

Publié à 17h29, le 05 novembre 2012 , Modifié à 17h36, le 05 novembre 2012

Arnaud Montebourg a appelé chez Armor Lux pour surveiller les ventes de marinières
Arnaud Montebourg pose pour Le Parisien Magazine du 19 octobre 2012 sur la couverture et en pages intérieuses.

"Les ventes d'Armor Lux explosent". Arnaud Montebourg l'avait déjà dit quelques jours après sa désormais célèbre une du Parisien magazine et il refait le coup ce lundi 5 novembre sur RTL.

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Armor Lux est le symbole du made in France, (...) d'ailleurs les ventes ont explosé depuis m'a dit le patron en Bretagne. 

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Le ministre du Redressement productif est bien renseigné. Ce samedi, il s'est entretenu au téléphone avec le patron de la marque française pour prendre des nouvelles des ventes de marinières. L'occasion de mesurer l'efficacité commerciale de son coup de com' vêtu d'un maillot à rayures.

Et il faut croire que se montrer en une d'une hebdomadaire, ça marche : 

Sur une période de vacances équivalente, en 2011, Armor Lux a vendu dans ses boutiques et sur Internet 1.100 marinières. Sur la même période, en 2012, ce sont 2.400 mêmes produits qui ont trouvé acquéreurs. Soit une hausse de 120%, selon des chiffres communiqués au Lab par la direction d'Armor Lux. 

Le 23 octobre, Arnaud Montebourg se targuait déjà d'avoir fait exploser les ventes du fabricant français. Le ministre faisait référence à des déclarations du patron d'Armor Lux, Jean-Guy Le Floch qui annonçait une progression des ventes de marinière de 60% à 65% sur la seule journée du samedi 20 octobre par rapport au samedi précédent. 

Un engouement jugé "incroyable" pour le gérant de l'entreprise. Mais si les premiers chiffres se basait sur de petits volumes et une période trop proche du coup d'éclat médiatique d'Arnaud Montebourg pour juger, il semblerait que cela ait de l'effet sur le temps.

Selon Jean-Guy Le Floch, c'est bien un "effet Montebourg" qui a dopé les ventes. Pas d'effet Vendée Globe ni météo selon le patron breton, mais bien un coup de pouce ministériel, "pour un produit devenu maintenant emblématique". 

Du rab sur le Lab

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