Lors de leurs journées parlementaires, les membres de l'UMP ont salué une certaine unité retrouvée après les psychodrames provoqués par les récentes sorties de François Fillon. Unis dans l'opposition radicale à François Hollande et à son gouvernement.
Le sénateur UMP du Loiret Eric Doligé a déclaré, ce 24 septembre devant les autres parlementaires de son parti, avoir développé un "instinct meurtrier" depuis l'arrivée au pouvoir de François Hollande. Une intervention conclue par le maire de Marseille Jean-Claude Gaudin, qui propose alors de "donner les kalashnikov"à son collègue.
Voici la vidéo, isolée par LCP :
Voilà ce qu'Eric Doligé déclare d'abord :
"Moi je dois vous dire que j'ai un instinct meurtrier en ce moment. Je suis comme la plupart des citoyens, moi je ne supporte plus Hollande et sa bande !
"
Ecoutez le son, diffusé en direct par LCP et isolé par le Lab :
Eric Doligé déroule ensuite la liste des échecs du gouvernement. Autant de raisons selon le sénateur UMP pour oublier les querelles internes et s'unir contre le gouvernement. Et Eric Doligé de poursuivre sur la même réthorique guerrière :
"Essayons aussi de créer une ambiance nationale. Continuons à le faire. Et puis on a assez de gens sur qui tirer pour nous laisser libre entre nous de dire ce qu'on a envie de dire les uns et les autres sans qu'on soit repris par notre voisin, ami.
Donc chacun a la liberté de s'exprimer sur nos territoires, alors dans des limites bien sur à déterminer.
Mais il faudrait qu'on évite de se tirer dessus entre nous et qu'on fasse tout pour tirer plutôt... enfin moi j'ai une liste de gens que je peux vous donner, sur qui il faut tirer, hein. Il y en a une quarantaine, c'est tous ceux du gouvernement.
Donc cognez à mort, et oubliez que vous avez des amis sur lesquels de temps en temps on a envie de tirer. Au moins faisons une pause pendant six mois...
"
Ecoutez le son :
Une intervention conclue par le sénateur-maire UMP de Marseille Jean-Claude Gaudin. L'édile marseillais, qui doit actuellement affronter des problèmes de sécurité dans sa ville, en raison des réglements de compte et du trafic de stupéfiants, semble ironiser sur l'insécurité de sa ville. Voilà ce qu'il répond à Eric Doligé :
"Je peux donner les kalashnikov !
"