Carlton : Dominique Strauss-Kahn entendu mardi par la police

Publié à 14h18, le 18 février 2012 , Modifié à 14h36, le 18 février 2012

Carlton : Dominique Strauss-Kahn entendu mardi par la police
Dominique Strauss-Kahn en Roumanie, le 30 mars 2010. (Reuters)

Avant sa chute, bien avant de rencontrer Nafissatou Diallo, Dominique Strauss-Kahn s'est il rendu coupable de complicité de proxénétisme et recel d'abus de bien social ? C'est pour répondre à cette question que l'ancien directeur du FMI sera entendu mardi matin par les policiers de Lille.

  1. DSK convoqué par la police

    Sur lejdd.fr

    Selon les informations du JDD, une lettre est arrivée place des Vosges, au domicile parisien de Dominique Strauss-Kahn. Les avocats de l'homme politique déchu avaient demandé que leur client soit entendu par les juges en charge de démeler les fils sulfureux de l'affaire Carlton. Mais c'est la direction interrégionale de la police judiciaire de Lille qui le convoque. Rendez-vous est donc pris mardi 21 fevrier à 9H avec les policiers, dans la ville de Martine Aubry.

  2. Quatre mois qu'il attend ça

    Sur lefigaro.fr

    Le Figaro explique pourquoi les juges lillois ont attendu quatre mois entre le moment où le nom de Dominique Strauss Kahn est apparu dans l'affaire dite du "Carlton" et l'audition effective de l'ancien favori de 2012.

    Un délai nécessaire pour tenter de comprendre l'affaire et mettre en examen huit personnes dans une instruction ouverte pour proxénétisme aggravé, escroquerie et abus de biens sociaux :

    • le désormais fameux "Dodo la Saumure" (photo ci-dessus)
    • David Roquet, un ancien cadre dirigeant du constructeur Eiffage
    • Fabrice Paszkowski, le patron d'une société de matériel médical
    • deux dirigeants de l'hôtel Carlton de Lille et son chargé de relations publiques
    • un commissaire de police
    • un avocat du barreau lillois

    Face aux nombreuses fuites dans la presse au cours de l'instruction sur ces "soirés libertines"à Lille, Paris et Washington, Dominique Strauss-Kahn dénonce des "insinuations et extrapolations hasardeuses et malveillantes".

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