Ce moment où Ségolène Royal était en ligne directe avec l'espace

Publié à 21h29, le 17 janvier 2017 , Modifié à 21h32, le 17 janvier 2017

Ce moment où Ségolène Royal était en ligne directe avec l'espace
© LOIC VENANCE / AFP

"Je ne viens pas ici pour parler de cela", plaisante d’abord Ségolène Royal lorsqu’on lui demande ce qu’elle pense d’Emmanuel Macron. "Ça" c’est donc la présidentielle et le candidat de En marche! que l’actuelle ministre de l’écologie semble fortement apprécier . Mais ce mardi 17 janvier, depuis le cadre majestueux du Muséum d’histoire naturelle de Paris, au milieu des girafes et des… éléphants empaillés, l’ancienne candidate à l’élection présidentielle de 2007 est venu présenter ses vœux et parler d’avenir. Avenir et espace puisque la ministre était en liaison sonore avec le spationaute Thomas Pesquet , actuellement en mission dans la Station spatiale internationale (ISS).

Pendant plusieurs minutes, Thomas Pesquet et Ségolène Royal ont ainsi dialogué, sous le regard de Jean-Luc Bennahmias candidat iconoclaste à la primaire de la Belle Alliance Populaire. Et le spationaute d’expliquer combien le réchauffement climatique, la pollution et le déboisement s’observent à l’œil nu depuis l’espace. Ce qui devrait sans doute inciter les candidats à l’Élysée à s’emparer du sujet…

 

Ségolène Royal, pour sa part, a vu dans cet échange avec Thomas Pesquet "un message de confiance envers la science, un message d’espoir envers la capacité d’action pour la planète", a-t-elle dit, histoire de couper court à cette idée selon laquelle elle serait irrémédiablement attirée par les étoiles, fussent-elles politiques.

Seulement acceptera-t-elle de donner cette information aux journalistes. Attention, breaking news :

 

 

"

Je vais vous donner une information : j’irai voter dimanche.

"

Ce qui n'est même pas une nouveauté puisqu'elle l'avait déjà dit  le 8 janvier. Quant à connaître pour qui, on peut toujours se brosser. De même pour savoir si elle se prononcera durant la campagne présidentielle. La ministre n’était pas là pour ça mais pour : 1) Parler en direct avec Thomas Pesquet 2) Saluer le succès de la Cop21 et son obligation d’être appliquée (coucou Donald Trump) et 3) Formuler ses vœux pour 2017.

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