Christiane Taubira revendique son droit à "avoir le blues"

Publié à 12h55, le 29 juin 2014 , Modifié à 12h55, le 29 juin 2014

Christiane Taubira revendique son droit à "avoir le blues"
Christiane Taubira (Captures d'écran Canal +)

LE BLUES DE LA MINISTRE – Elle a du succès dans les affaires et elle change souvent de secrétaires. Mais voilà, comme le businessman de la chanson, Christiane Taubira a le blues. À l’époque du changement de gouvernement, en avril dernier, elle avait même fait ses cartons du ministère de la Justice, au cas où...

Invitée du Supplément politique, dimanche 29 juin sur Canal +, la garde des Sceaux assume avoir parfois un peu de vague de l'âme :

J’ai dit que j’avais des coups de blues. Mais je peux dire que j’ai des coups de blues.  

Christiane Taubira explique pourquoi la Guyane lui manque. "J’avais l’habitude de nager dans la mer régulièrement. J’avais l’habitude, le week-end, d’aller marcher en forêt. J’avais l’habitude du soleil tout le temps. J’avais l’habitude de faire des kilomètres à vélo, de m’arrêter aux feux – je le fais ici aussi d’ailleurs (rires)", raconte-t-elle.

Et la ministre de répéter :

J’ai le droit d’avoir des coups de blues.

Pour autant, Christiane Taubira en a marre des rumeurs annonçant son futur départ du gouvernement de Manuel Valls. Et, face à cela, la ministre a un adversaire tout trouvé : Le Figaro, qui a écrit début avril sur Le Scan que la ministre partira après l’adoption de la réforme pénale. Elle attaque :

Je constate simplement que, un quotidien, tous les deux jours, fait une avec des informations mensongères me concernant. […] Quand ce journal prétend que j’ai fait une confidence - parce que c’est très logique que j’aille faire des confidences à ce journal en particulier, c’est très logique – quand il prétend que j’ai fia tune confidence comme ça tourne en boucle pendant quatre mois.   

Du rab sur le Lab

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