Claude Guéant : "il y avait moyen de savoir"

Publié à 09h24, le 03 avril 2013 , Modifié à 13h56, le 03 avril 2013

Claude Guéant : "il y avait moyen de savoir"

Claude Guéant l'assure : si le gouvernement voulait savoir, il pouvait le faire. L'ancien ministre de l'Intérieur estime que l'exécutif avait les moyens d'être au courant au sujet de la situation bancaire de Jérôme Cahuzac

Invité ce mercredi 3 avril sur Radio Classique, Claude Guéant fait valoir son expérience ministérielle arguant que le pouvoir était en mesure d'être informé : 

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Les rumeurs circulent depuis longtemps, il y avait moyen de savoir dès lors que des rumeurs circulent, le gouvernement a le moyen d'en savoir davantage.

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Selon lui, l'Elysée et Matignon aurait dû lancer des enquêtes au sujet de l'ancien ministre du Budget : 

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A mon sens le réflexe normal, dès que les rumeurs sont arrivées sur la place publique, était de demander des enquêtes de tous nos services et à mon sens il eut été possible … il y a moyen de savoir quand on veut savoir.

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Une petite musique qu'il fait résonner dès qu'on lui pose la question. Déjà sur RFI , mardi 2 avril, Claude Guéant, a affirmé que pendant le quinquennat de Nicolas Sarkozy, "des enquêtes plus approfondies" qu'une simple déclaration de patrimoine avaient été menées sur des ministres, pour "être sûr" de leur situation et "éviter le moindre risque".

Impensable pour lui que les hautes sphères n'aient pu être averties de cette situation : 

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A un moment, le pouvoir a dû savoir.Ça me semble évident, la question est de savoir quand, évidemment, mais il a dû savoir.

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De son côté, Pierre Moscovici, ministre de l'Economie, se défend lui de toute complaisance à l'égard de son ancien collègue  sur RTL ce mercredi 3 avril : 
 

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Non, moi j’ai joué mon rôle, tout mon rôle, rien que mon rôle, avec les outils qui étaient les miens, nous n’en n’avions pas d’autres. Et celui-là était puissant. Aller au-delà eut été mené une enquête parallèle, on nous l’aurait reproché.

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Mise à jour, 13h55 :
 
Sur son compte Twitter, Claude Guéant va un peu plus loin, certifiant que le pouvoir savait et s'interrogeant sur le calendrier :
 

À un moment, le pouvoir a dû savoir. Ça me semble évident, la question est de savoir quand, évidemment, mais il a dû savoir cc: @gpierrat

— Claude Guéant (@CGueant) 3 avril 2013

 

J'ai été ministre pendant un peu plus d'un an, je sais que j'ai fait l'objet de comptes rendus de mon patrimoine, à la rentrée, à la sortie

— Claude Guéant (@CGueant) 3 avril 2013

 
 
 

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