Quand les Suisses pointent du doigt la France

Publié à 12h22, le 12 mars 2012 , Modifié à 16h52, le 12 mars 2012

Quand les Suisses pointent du doigt la France
Affiche de la campagne contre la proposition de vacances supplémentaires en Suisse. (Maxppp)

Pour inciter les Suisses à voter "non"à plus de congés payés  - qui l'a remporté, dimanche 11 mars - le patronat local prenait la France en exemple. Avec l'arrivée des 35 heures, "les Français ont nettement plus de temps libre que les Suisses, et cela n'a pas apporté grand chose" au pays, argumente l'organisation.

  1. Les 35 heures n'ont pas la cote

    Sur 20min.ch

    La proposition de passer de 4 à 6 semaines de congés payés en Suisse a largement été rejetée , dimanche 11 mars, par l’ensemble des cantons suisses.

    A l’initiative des syndicats, celle-ci a rencontré une farouche opposition de la part du patronat qui pointait du doigt la France :

    "

    Les Français ont nettement plus de temps libre que les Suisses. Cela n'a pas apporté grand-chose à la France.

    Le taux de chômage est élevé, l'économie affaiblie et les Français se font porter pâle deux fois plus souvent (8,5 jours par an) que les Suisses.

    "

    Plus de vacances = plus de chômage était l’argumentaire avancé par le patronat Suisse pour freiner les aspirations des helvètes à plus de temps libre.

    Alors que la presse helvète semblait acquise à la cause du "non ", comme le souligne 20min.ch, Le Parisien souligne un résultats "incompréhensible " pour des Français.

  2. Mélenchon "plaint" les Suisses

    Sur 20min.ch

    Après les résultats du vote, le candidat du Front de gauche Jean-Luc Mélenchon a déclaré :

    "

    plaindre de tout son cœur [les Suisses] de se laisser intimider par un patronat qui les convainc de ne pas prendre de vacances.

    "

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