DEADLINE – Une partie des parlementaires socialistes s’était engagée à abandonner leur exécutif local avant la fin du mois de septembre. Au 1er octobre, de nombreux élus jouent la montre, rapporte Libération.
Le 28 août, Martine Aubry, qui était encore Première secrétaire du Parti socialiste, prenait la plume pour rappeler aux parlementaires socialistes leurs engagements : à savoir, ne plus cumuler un mandat de parlementaire avec un exécutif local. Un engagement valable pour les candidats aux législatives de 2012 ainsi que pour les candidats aux sénatoriales de 2011.
La deadline est dépassée et les engagements n’ont pas été tenus, rapporte Libération (lien payant) ce lundi 1er octobre. Combien se sont mis en règle ? "Il y en a énormément", répond le premier secrétaire du PS par intérim, Harlem Désir, au quotidien.
La réalité est différente et les mauvais élèves sont au Sénat. Seule une minorité des élus aurait ainsi lâché son exécutif local au 30 septembre. "Pour les députés, c’est à peu près la moitié, confie à Libération un responsable du parti à la rose. Pour les sénateurs élus en 2011, c’est 10-15%."
Les récalcitrants ne tiendront pas longtemps la pression populaire et médiatique, croit savoir un responsable du PS. "Les députés ne tiendront pas longtemps la pression que leur mettent les journaux régionaux, explique-t-il. Et, quand la loi sera présentée en conseil des ministres, on aura une nouvelle vague."