Déficit public : s’il faut payer, faites payer les autres

Publié à 14h21, le 17 mars 2013 , Modifié à 14h28, le 17 mars 2013

Déficit public : s’il faut payer, faites payer les autres

Les Français sont très largement opposés à l'augmentation des taxes sur le diesel (72%) et à la désindexation des pensions complémentaires de retraites sur l'inflation (75%). En revanche, 66% des personnes interrogées approuvent l'introduction d'une condition de ressources pour le versement des allocations familiales, selon une  enquête pour le Journal du dimanche

Notre éditorialiste Olivier Duhamel explique les résultats du sondage du JDD sur les mesures pour réduire le déficit public.

  1. Not In My Back Yard

    Pas dans mon arrière-cour. La réforme, oui, mais si ce sont les autres qui payent. Confirmation dans le sondage IFOP réalisé les 14 et 15 mars, publié par le Journal Du Dimanche.

    • 1. D’accord pour réduire les allocations familiales pour les riches

    Deux tiers des Français d’accord pour introduire une condition de ressources pour les allocations familiales. Et même à l’UMP (71% d’approbation). La plupart des personnes interrogées savent qu’une telle mesure ne les concernerait pas.

    • 2. Pas d’accord pour augmenter les taxes sur le gazole ou ne plus indexer les retraites sur la hausse des prix.

    L’approbation tombe à 27% pour la taxation du gazole au même niveau que l’essence, à 24% pour la désindexation des retraites. Plus des deux tiers des véhicules immatriculés en France roulent au diesel. Quant aux retraités, tous les Français le sont ou ont vocation à l’être.

    Conclusion : s’il faut payer, faites payer les autres. 

Du rab sur le Lab

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