François Bayrou veut que l'Eglise ne rate pas l'élection du futur pape

Publié à 13h29, le 11 février 2013 , Modifié à 17h39, le 11 février 2013

François Bayrou veut que l'Eglise ne rate pas l'élection du futur pape
François Bayrou lors de la visite de Benoit XVI en France, en 2008. (MaxPPP)

Interrogé par BFM TV sur la démission du pape, le patron du Modem invite l'Eglise à ne pas rater ce moment d'histoire. L'ancien candidat à l'élection présidentielle, croyant déclaré, était questionné sur la possibilité de voir élire un pape jeune, originaire d'Amérique du Sud et d'Afrique. Et François Bayrou estime que cela peut être le moment et espère que l'Eglise prendre la mesure d'un événement important. 

En substance, il explique que cette renonciation, par l'onde de choc qu'elle génère, est un événement si important qu'il doit être suivi d'une élection audacieuse. Comme cela avait été le cas après la mort de Jean-Paul Ier , remplacé par Jean-Paul II : 

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Un événement d'une telle importance ne peut amener qu'une décision qui sortira de l'ordinaire. J'ai le souvenir de ce qui s'est passé lorsque Jean Paul Ier est mort, cinq semaines après avoir été élu pape. 

J'ai toujours pensé que c'était la dimension de cet accident qui avait fait que les cardinaux avaient eu l'audace d'aller chercher Jean-Paul II, cet homme de la résistance. L'un est lié à l'autre. Le caractère inédit de ce qu'il se passe va entrainer une réflexion de ceux qui sont les premiers responsables de l'Eglise.

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Plus tôt dans la journée, il parlait déjà de "coup tonnerre sur toute la planète" en réaction à cet événement. C'est ainsi que le président du Modem, jugeait la démission surprise du pape Benoit XVI annoncée ce lundi 11 février. 

L'ancien candidat centriste à la présidentielle salue un "geste responsable, très courageux" et écrit sur sa page Facebook : 

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C'est la première fois, depuis des siècles, qu'une telle décision est prise.

On imagine le débat de conscience qu'a dû être celui du chef de l'Eglise catholique et les raisons, qui ne peuvent être que graves, qui l'ont amené à ce choix.

La haute conception des responsabilités de cette charge immense et souvent brutalement controversée que cette décision suppose, ne peut que renforcer aux yeux de tous l'attachement que les catholiques ont pour la haute figure de cet homme.

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Les 30.000 personnes qui aiment François Bayrou sur Facebook ont vu s'afficher le message suivant , juste avant 13H : 

Paul Larrouturou et Ivan Valerio.

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