Les exclus du FN auprès de Jean-Marie Le Pen

Publié à 07h28, le 07 juin 2012 , Modifié à 07h48, le 07 juin 2012

Les exclus du FN auprès de Jean-Marie Le Pen
Jean-Marie Le Pen à l'Opéra à Paris le 1er mai 2012 (Reuters).

"On n’est pas dans la dédiabolisation. Il a parlé vrai." En meeting à Lyon, mercredi 6 juin, Jean-Marie Le Pen a vu le retour des exclus du Front national, ces personnalités mises à l'écart par la stratégie de dédiabolisation de Marine Le Pen.

  1. Gabriac "Je suis venu pour saluer un vrai nationaliste"

    Sur rue89lyon.fr

    Je peux vous le dire : je suis fier de la colonisation française. S’il en fallait une preuve, elle est dans l’immigration de nos anciens territoires coloniaux.

    Si nous avions été des abominables, pourquoi auraient-ils quitté leur pays pour venir chez nous ?

    Le temps où "Jean-Marie Le Pen n'était pas seulement le père de sa fille" et où "il parlait mieux", c'est-à-dire avec ce discours honni par Marine Le Pen, est regretté par les frontistes. Rue89Lyon revient, jeudi 7 juin, sur la présence mercredi en meeting de nombreuses personnalités frontistes exclues du FN par la stratégie de dédiabolisation du parti menée par Marine Le Pen.

    Parmi ces évincés, Yvan Benedetti, l'ex-bras droit de Bruno Gollnisch (lui-même ex-challenger de Marine Le Pen à la présidence du FN). Selon Rue89Lyon, il est venu saluer "le représentant véritable du nationalisme" :

    On n’est pas dans la dédiabolisation. Il a parlé vrai.

    L'assistance comptait aussi Alexandre Gabriac, qui tractait à l'extérieur de la salle de l'Espace Tête d'Or où se tenait le meeting. Exclu pour un avoir usité du salut fachiste, lui aussi est nostalgique :

    Je suis venu pour saluer un vrai nationaliste.

    Au passage, le lyonnais explique qu'en dépit de son éviction du FN, il a "
    gardé beaucoup d’amis à la fédération du Rhône du FN".

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