Dominique de Villepin à l'UMP : je suis là !

Publié à 09h13, le 27 juin 2012 , Modifié à 09h30, le 27 juin 2012

Dominique de Villepin à l'UMP : je suis là !
Dominique de Villepin sur BFMTV ce 27 juin 2012 (Capture d'écran)

RABIBOCHÉ - Un an après avoir pris son indépendance vis-à-vis de l'UMP, et pendant que Nicolas Sarkozy est encore loin, Dominique de Villepin envisage d'y retourner.

"Je suis prêt à parler avec tout le monde", assure-t-il sur BFMTV ce 27 juin. "C'est ce que je fais en ce moment. J'ai vu Jean-François Copé, je vais voir Alain Juppé, François Fillon (...) Nous avons besoin de nous rassembler."

  1. Le temps du rassemblement

    Sur bfmtv.com

    Dominique de Villepin va-t-il rejoindre l'UMP maintenant que son ennemi juré, Nicolas Sarkozy, n'en a plus la tête ?

    Je me pose la question.

    L’opposition a un choix à faire : est-ce qu’elle veut peser, faire des choix constructifs au fil des prochaines années ? Est-ce qu’elle veut se réorganiser pour laisser place à la diversité ?

    Je suis prêt à parler avec tout le monde. C’est ce que je fais en ce moment, j’ai vu Jean-François Copé.  Je vais voir Alain Juppé, François Fillon, Jen-Pierre Raffarin... parler de l’avenir, mais nous avons besoin de nous rassembler.

    En février 2011, Dominique de Villepin - déjà président de son mouvement République solidaire - faisait acte d'indépendance en ne renouvelant pas sa carte à l'UMP. Il tente l'aventure pour être président de la République mais ne réunit pas les 500 signatures nécessaires pour se présenter.

    Près d'un an et demi plus tard, l'ancien Premier-ministre tente de se rabibocher avec sa famille politique, profitant de l'absence de Nicolas Sarkozy. Le tournant droitier de sa politique, la campagne tout aussi à droite... tout ça, c'est le passé !

    Je n’ai pas cessé de poser une exigence critique vis-à-vis du gouvernement. Je pense que Sarkozy s’est éloigné d’un certain nombre de principes forts qui nous dirigent, comme celui de rassemblement. (...)

    Je l’ai dit au moment du discours de Grenoble, au moment de la campagne trop droitière à mon sens... mais tout ça, c’est de l’histoire ancienne.

Du rab sur le Lab

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