La vidéo que tout le monde attendait est enfin disponible. Jeudi, la chaîne d'info en continu BFM TV a diffusé quatre minutes d'images extraites de la vidéo-surveillance du Sofitel de Manhattan, enregistrées le fameux 14 mai dernier, jour de l'arrestation de Dominique Strauss-Kahn.
Le Lab vous propose de les visionner. A chacun son interprétation...
[Document] La danse de la joie
Sur bfmtv.com
Dans ce montage de quatre minutes qu'a réalisé BFM TV, on voit Dominique Strauss-Kahn sortir de l'hôtel et Nafissatou Diallo parler avec ses supérieurs hierarchiques.
On voit surtout, vers 13H35, quelques secondes après l'appel du Sofitel à la police, un employé de l'hotel, Derrick May s'isoler dans une pièce avec un autre, Brian Yearwood, justement chargé de la vidéo-surveillance. L'homme, de grande taille, prend alors son collègue dans ses bras, le soulève (photo en haut à droite) et fait des signes de jubilation avant de refermer sa veste et repartir.
Edward Jey Epstein, celui par qui le scandale est arrivé
Edward Jay Epstein a publié le 26 novembre dans la NewYorkReviewOfBooks une longe enquête fouillée qui soulève des zones d'ombres dans l'affaire DSK. On peut la lire en version originale ici ou en trouver un résumé bien ficelé dans notre langue là.
Peut-on croire les révélations d'Epstein ? Une visite sur le site du journaliste révèle un enquêteur porté sur la "face cachée' de tous les grands scandales de ces quarante dernières années. Rue89 détaille le parcours de celui qui vient de redonner espoir aux avocats de Dominique Strauss-Kahn.
Ecouter son interview par nos confrères d'Europe 1 :
Le journaliste a été désavoué par son journal qui a publié un erratum cinglant pour préciser que cette danse de la joie durait treize secondes et non pas trois minutes comme écrit initialement.
Epstein menaçait de tout publier
Sur Paris Match
Edward Jay Epstein menacait la semaine dernière de diffuser lui-même cette vidéo qui atteste, selon lui, de l’existence d’un complot contre DSK.
EXTRAIT
"Si Accor (maison-mère du Sofitel, NDLR) refuse de la rendre publique dans sa totalité, je m’en chargerai moi-même, confie-t-il à Paris Match. J’attends le feu vert de mes sources, mais j’ai bon espoir de l’obtenir mardi 29 novembre. Auquel cas, je proposerai la diffusion de la vidéo à des émissions américaines de grande écoute comme le Charlie Rose show", sur la chaîne publique de télévision PBS.
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